La Miséricorde : les conférences de Carême de Fourvière
Philippe Mercier, Raffaele Fassetta, Patrice Chocholski, Pierre Gire, Philippe Barbarin, Azzédine Gacci, Philippe Haddad et Nicole Fabre
La miséricorde fait la « une » puisqu’elle fut le thème non seulement d’un congrès mondial au Vatican, en avril dernier, mais aussi des Conférences de Carême 2008 à Fourvière. Elle est au cœur de la vie spirituelle des croyants des religions monothéistes et elle est aussi, en islam, l’un des attributs de Dieu car il est Ar-Rahmâne (le Très Miséricordieux) et Ar-Rahîme (le Tout Miséricordieux).
« La miséricorde éclate comme pure gratuité, pure bienveillance ; elle donne accès à la vérité de Dieu » écrit Philippe Mercier. Il se fait ainsi l’écho du psaume 103 qui définit Dieu par cette manière d’être en relation : « Le Seigneur est miséricorde et tendresse, lent à la colère et riche en fidélité », psaume commenté ici par un rabbin, un pasteur et un cardinal.
Au jour de la Visitation, Marie chante la miséricorde divine qui s’étend « d’âge en âge ».
L’expérience cistercienne met en valeur les « entrailles de miséricorde » de Dieu qui en Christ s’est fait « enfant de miséricorde ».
Mais l’homme est aussi invité à être miséricordieux. Inquiet pour autrui, l’être humain reconnaît à son frère en humanité sa propre dignité et lui fait part de sa bienveillance. Ainsi la compassion n’est pas loin et Christian de Chergé invitait à multiplier « les fontaines de miséricorde ».
Un appel à accueillir et à méditer tout au long de la lecture de ces pages.