Congrès Miséricorde France

"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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visages2024-2

Passeurs de Miséricorde à Lourdes

Le 11 février, nous fêterons Notre Dame de Lourdeset le 14 février nous entrerons dans le temps du Carême. Nous vous proposons ce beau témoignage de Miséricorde, qui nous a été communiqué.

--------

C’était en 1944, dans un village français. Autour de quelques verres, des hommes discutaient ferme du départ des troupes d’occupation et de la libération intervenue la veille. Dans le feu de la conversation, un homme parle d’un de ses camarades d’enfance : « Si le maquis savait ce qu’il a fait pendant la guerre, on ne le laisserait pas tranquille chez lui ». La rumeur circule et quelques jours après l’homme dont il était question est arrêté. Le tribunal convoque alors celui dont la parole malheureuse a provoqué cette arrestation. Celui-ci, intimidé et affolé, n’ose pas avouer qu’il a parlé en l’air. Il invente deux ou trois mensonges assez énormes puisque le prévenu prend pour 20 ans de détention.

Le détenu sombre alors dans le désespoir. A sa femme qui vient le voir de temps à autre, il demande qu’elle ne lui parle ni de religion ni de Dieu. Quelques années après, leur fis unique est tué dans une guerre puis sa femme meurt à son jour, emportée par la maladie et le chagrin.

En 1957, il bénéficie d’une remise de peine et retrouve sa maison fermée depuis des mois. Il découvre que sa femme lui a laissé une lettre, ouvre celle-ci et lit : « Je sais qu’il ne faut plus te parler du Bon Dieu. Mais je te demande, par amour pour moi, d’aller une fois à Lourdes, comme nous le faisions ensemble, chaque année ».

En 1958, année du centenaire des Apparitions de Notre Dame de Lourdes à sainte Bernadette, il décide de s’y rendre et, arrivé à Lourdes, rentre dans le domaine de la Grotte. Au moment où il passe devant la fontaine, une jeune fille lui tend un gobelet. Surpris, il la dévisage et boit, puis il va devant la Grotte. Un prêtre prêche alors sur le Notre Père. Lorsque cet étrange pèlerin entend la phrase : « Pardonne-nous comme nous pardonnons », son sang ne fait qu’un tour et il quitte la grotte. Il est midi.

L’après-midi, il revient visiter la nouvelle basilique souterraine saint Pie X qui vient juste d’être achevée. Il s’appuie un moment le dos contre une des balustrades qui bordent les rampes d’accès. Un prêtre le remarque et lui dit : « Monsieur, vous avez l’air très préoccupé. Puis-je faire quelque chose pour vous ? ». Il raconte tout ce qu’il a vécu et explique : « vous comprenez qu’il me soit impossible de pardonner. Ma venue à Lourdes n’est qu’un simulacre. Ce n’est pas ce que ma femme aurait souhaité ». Après un long temps de silence, le prêtre lui dit seulement : « Promettez-moi, par amour pour votre femme, de revenir à la grotte avant de reprendre le train ». Il promet !

Il va alors à la grotte et une jeune fille l’aborde. Quelle surprise ! C’est la jeune fille qui, ce matin, lui a tendu un gobelet pour qu’il boive. Elle s’adresse à lui : « Monsieur, vous avez l’air plus paisible ». La regardant, il lui demande : « Mademoiselle, pourquoi ce gobelet ce matin ? ». « Eh bien, je vous ai vu tellement torturé. Dans ma prière, je me suis alors adressé à la Vierge Marie : « Oublie pourquoi je suis venue ; j’offre mon pèlerinage pour cet homme ».

La jeune fille explique alors la raison de sa venue à Lourdes. « Mon père est en train de mourir, mais ce n’est pas sa guérison que je demande. Il meurt avec le remord terrible d’avoir menti et fait condamner injustement à vingt ans de prison un de ses amis d’enfance … ».

Après l’avoir écouté, l’homme s’exclame : « Mais alors vous êtes Jacqueline ? ». La jeune fille abasourdie lui dit : « Comment le savez-vous ? ». Il répond : « Ce condamné, c’est moi ! ». La jeune fille prend peur et veut s’enfuir, mais il la retient en lui disant : « Ne m’abandonnez pas. Je ne puis encore le dire moi-même mais vous, vous pouvez priez le Notre Père, jusqu’au bout, de ma part…  Et maintenant, allons ensemble devant la Grotte. Je veux essayer de dire mon pardon à ton père ».

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Le 11 février, nous fêterons Notre Dame de Lourdeset le 14 février nous entrerons dans le temps du Carême. Nous vous proposons ce beau témoignage de Miséricorde, qui nous a été communiqué.

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C’était en 1944, dans un village français. Autour de quelques verres, des hommes discutaient ferme du départ des troupes d’occupation et de la libération intervenue la veille. Dans le feu de la conversation, un homme parle d’un de ses camarades d’enfance : « Si le maquis savait ce qu’il a fait pendant la guerre, on ne le laisserait pas tranquille chez lui ». La rumeur circule et quelques jours après l’homme dont il était question est arrêté. Le tribunal convoque alors celui dont la parole malheureuse a provoqué cette arrestation. Celui-ci, intimidé et affolé, n’ose pas avouer qu’il a parlé en l’air. Il invente deux ou trois mensonges assez énormes puisque le prévenu prend pour 20 ans de détention.

Le détenu sombre alors dans le désespoir. A sa femme qui vient le voir de temps à autre, il demande qu’elle ne lui parle ni de religion ni de Dieu. Quelques années après, leur fis unique est tué dans une guerre puis sa femme meurt à son jour, emportée par la maladie et le chagrin.

En 1957, il bénéficie d’une remise de peine et retrouve sa maison fermée depuis des mois. Il découvre que sa femme lui a laissé une lettre, ouvre celle-ci et lit : « Je sais qu’il ne faut plus te parler du Bon Dieu. Mais je te demande, par amour pour moi, d’aller une fois à Lourdes, comme nous le faisions ensemble, chaque année ».

En 1958, année du centenaire des Apparitions de Notre Dame de Lourdes à sainte Bernadette, il décide de s’y rendre et, arrivé à Lourdes, rentre dans le domaine de la Grotte. Au moment où il passe devant la fontaine, une jeune fille lui tend un gobelet. Surpris, il la dévisage et boit, puis il va devant la Grotte. Un prêtre prêche alors sur le Notre Père. Lorsque cet étrange pèlerin entend la phrase : « Pardonne-nous comme nous pardonnons », son sang ne fait qu’un tour et il quitte la grotte. Il est midi.

L’après-midi, il revient visiter la nouvelle basilique souterraine saint Pie X qui vient juste d’être achevée. Il s’appuie un moment le dos contre une des balustrades qui bordent les rampes d’accès. Un prêtre le remarque et lui dit : « Monsieur, vous avez l’air très préoccupé. Puis-je faire quelque chose pour vous ? ». Il raconte tout ce qu’il a vécu et explique : « vous comprenez qu’il me soit impossible de pardonner. Ma venue à Lourdes n’est qu’un simulacre. Ce n’est pas ce que ma femme aurait souhaité ». Après un long temps de silence, le prêtre lui dit seulement : « Promettez-moi, par amour pour votre femme, de revenir à la grotte avant de reprendre le train ». Il promet !

Il va alors à la grotte et une jeune fille l’aborde. Quelle surprise ! C’est la jeune fille qui, ce matin, lui a tendu un gobelet pour qu’il boive. Elle s’adresse à lui : « Monsieur, vous avez l’air plus paisible ». La regardant, il lui demande : « Mademoiselle, pourquoi ce gobelet ce matin ? ». « Eh bien, je vous ai vu tellement torturé. Dans ma prière, je me suis alors adressé à la Vierge Marie : « Oublie pourquoi je suis venue ; j’offre mon pèlerinage pour cet homme ».

La jeune fille explique alors la raison de sa venue à Lourdes. « Mon père est en train de mourir, mais ce n’est pas sa guérison que je demande. Il meurt avec le remord terrible d’avoir menti et fait condamner injustement à vingt ans de prison un de ses amis d’enfance … ».

Après l’avoir écouté, l’homme s’exclame : « Mais alors vous êtes Jacqueline ? ». La jeune fille abasourdie lui dit : « Comment le savez-vous ? ». Il répond : « Ce condamné, c’est moi ! ». La jeune fille prend peur et veut s’enfuir, mais il la retient en lui disant : « Ne m’abandonnez pas. Je ne puis encore le dire moi-même mais vous, vous pouvez priez le Notre Père, jusqu’au bout, de ma part…  Et maintenant, allons ensemble devant la Grotte. Je veux essayer de dire mon pardon à ton père ».

 
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