Congrès Miséricorde France

"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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visages2023-4

Miséricorde, Espérance au cœur de la Prison
regarder vers l’Avenir


“Dès les premiers instants de son arrestation, la personne sombre dans une nuit profonde… coupable ou pas coupable ? Traumatisée par des heures de garde à vue…vérifications. Interrogatoires..., elle découvre avec effroi, le monde hostile de la prison. C’est le choc !

Subitement, elle devient un être à part : séparée de tout, de sa famille, de ses enfants…confrontée la lourdeur administrative. Elle devient un numéro… un dossier… une affaire. Elle perd toute autonomie. Et pour la personne étrangère, c’est la double peine. Elle est plongée dans une nuit d’incompréhension totale.

Se faire comprendre, même du B.A-ba, c’est une lutte incessante, un faussé culturel à franchir à chaque instant…
« Je suis tombée bien bas » disent-elles souvent. Plus de travail, plus de repères ; elle n’est plus rien pour personne ni pour elle-même.

« Que vais-je devenir » ? « Où est l’Espérance ? Comment relever la tête ? »

Peu à peu, elle réalise où son délit l’a conduit : « … Je suis foutue ». Alors, un long chemin de reconstruction se met en marche… et parfois dans sa détresse, l’Espérance, l’aide à tenir.

En prison, elle rencontre des personnes qui l’aident à retrouver une dignité : « Bonjour Madame ». La parole lui est donnée. Doucement, elle redevient une personne. Elle relève la tête. Après l’angoisse, la révolte, la sidération parfois, vient le temps de la réflexion. Un enseignant, un aumônier, une infirmière peuvent d’un mot, d’un regard, susciter un retour sur soi.

« On me traite de « terro » … mais je suis bien autre chose ». « Je ne suis pas une mauvaise personne…On peut me juger d’après mon acte, qui est répressible, mais pas sur ma personne »…

En prison, la détenue passe son temps à espérer, à attendre. Il y a un lien très fort entre l’attente et l’Espérance. Attendre, sans cesse attendre…un regard, une main tendue, une visite, la famille, les enfants, un courrier, le procès, et enfin la condamnation…un chemin vers la sortie…

Et Dieu dans tout cela ?
Il est très présent. La Foi et la religion ont une place importante en Prison.

Et pour nous, qui sommes chrétiens, se rassembler pour célébrer le Christ Vivant et écouter sa Parole, prier ensemble ou seul en cellule, c’est prendre une place de liberté… c’est élever son cœur et son âme au-delà des barreaux et des misères. La prière est un acte d’Espérance…


Et si la Foi et l’Espérance ne peuvent émerger dans les cœurs trop blessés, notre présence à nous Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde, est une Espérance qui les aide à tenir… à trouver ce qui est positive dans leur vies… à rebondir…. A regarder vers l’Avenir…

Notre Espérance devient leur Espérance… ! Dieu n’enferme jamais l’homme dans son péché. Il l’appelle à grandir, et à croire qu’un avenir est toujours possible. !

« J’étais en Prison et vous êtes venus à moi ». Ces paroles de St. Mathieu résonnent dans notre cœur quand nous franchissons chaque jour les portes de la Prison, à la rencontre de l’autre… de Jésus Christ lui-même…

Mère St. Augustin, une de nos Fondatrices, nous laisse ces derniers mots, qui à eux seuls résument l’Espérance qui nous habite et éclaire tous ceux et celles que nous rencontrons :
« Sous l’écorce hélas parfois rude des âmes, réside un tabernacle auquel Dieu peut rendre sa beauté première ».

Rien n’est impossible à Dieu…

L’Espérance n’est pas morte… La Miséricorde nous précède !

Sœur Emmanuelle
Sœurs Marie Joseph et de la Miséricorde

 

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Miséricorde, Espérance au cœur de la Prison
regarder vers l’Avenir


“Dès les premiers instants de son arrestation, la personne sombre dans une nuit profonde… coupable ou pas coupable ? Traumatisée par des heures de garde à vue…vérifications. Interrogatoires..., elle découvre avec effroi, le monde hostile de la prison. C’est le choc !

Subitement, elle devient un être à part : séparée de tout, de sa famille, de ses enfants…confrontée la lourdeur administrative. Elle devient un numéro… un dossier… une affaire. Elle perd toute autonomie. Et pour la personne étrangère, c’est la double peine. Elle est plongée dans une nuit d’incompréhension totale.

Se faire comprendre, même du B.A-ba, c’est une lutte incessante, un faussé culturel à franchir à chaque instant…
« Je suis tombée bien bas » disent-elles souvent. Plus de travail, plus de repères ; elle n’est plus rien pour personne ni pour elle-même.

« Que vais-je devenir » ? « Où est l’Espérance ? Comment relever la tête ? »

Peu à peu, elle réalise où son délit l’a conduit : « … Je suis foutue ». Alors, un long chemin de reconstruction se met en marche… et parfois dans sa détresse, l’Espérance, l’aide à tenir.

En prison, elle rencontre des personnes qui l’aident à retrouver une dignité : « Bonjour Madame ». La parole lui est donnée. Doucement, elle redevient une personne. Elle relève la tête. Après l’angoisse, la révolte, la sidération parfois, vient le temps de la réflexion. Un enseignant, un aumônier, une infirmière peuvent d’un mot, d’un regard, susciter un retour sur soi.

« On me traite de « terro » … mais je suis bien autre chose ». « Je ne suis pas une mauvaise personne…On peut me juger d’après mon acte, qui est répressible, mais pas sur ma personne »…

En prison, la détenue passe son temps à espérer, à attendre. Il y a un lien très fort entre l’attente et l’Espérance. Attendre, sans cesse attendre…un regard, une main tendue, une visite, la famille, les enfants, un courrier, le procès, et enfin la condamnation…un chemin vers la sortie…

Et Dieu dans tout cela ?
Il est très présent. La Foi et la religion ont une place importante en Prison.

Et pour nous, qui sommes chrétiens, se rassembler pour célébrer le Christ Vivant et écouter sa Parole, prier ensemble ou seul en cellule, c’est prendre une place de liberté… c’est élever son cœur et son âme au-delà des barreaux et des misères. La prière est un acte d’Espérance…


Et si la Foi et l’Espérance ne peuvent émerger dans les cœurs trop blessés, notre présence à nous Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde, est une Espérance qui les aide à tenir… à trouver ce qui est positive dans leur vies… à rebondir…. A regarder vers l’Avenir…

Notre Espérance devient leur Espérance… ! Dieu n’enferme jamais l’homme dans son péché. Il l’appelle à grandir, et à croire qu’un avenir est toujours possible. !

« J’étais en Prison et vous êtes venus à moi ». Ces paroles de St. Mathieu résonnent dans notre cœur quand nous franchissons chaque jour les portes de la Prison, à la rencontre de l’autre… de Jésus Christ lui-même…

Mère St. Augustin, une de nos Fondatrices, nous laisse ces derniers mots, qui à eux seuls résument l’Espérance qui nous habite et éclaire tous ceux et celles que nous rencontrons :
« Sous l’écorce hélas parfois rude des âmes, réside un tabernacle auquel Dieu peut rendre sa beauté première ».

Rien n’est impossible à Dieu…

L’Espérance n’est pas morte… La Miséricorde nous précède !

Sœur Emmanuelle
Sœurs Marie Joseph et de la Miséricorde

 

 
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