La vie de Bernadette un appel à vivre la Miséricorde au fil des jours

La Miséricorde au quotidien, c’est pour nous se laisser interpeller par une parole de Bernadette : « Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant ».

-----

A mon Père et à ma mère

Dans notre quartier, la vie n’est pas facile. Plusieurs familles connaissent la difficulté du chômage. Des enfants et des jeunes sont en échec scolaire.

A Lourdes, Bernadette était mal vue, car elle était d’une famille pauvre. Mariés, nous avons deux enfants et nous aussi nous ne sommes pas bien vus, lorsque nous disons que nous habitons dans ce quartier. La vie de Bernadette est pour nous un appel à vivre la Miséricorde au fil des jours. La Miséricorde donnée et reçue.

Garder les enfants d’une voisine qui est à la maternité pour une troisième naissance sans personne à la maison pour garder ses deux autres enfants.

Réconforter des amis qui vivent un drame parce que l’un de leurs adolescents est entraîné par d’autres à prendre de la drogue et chercher avec eux les moyens et les personnes qui peuvent aider cet enfant à être libéré de son addiction et être bien dans sa peau.

Ouvrir notre porte aux copains de nos enfants, les conseiller parfois lorsqu’ils ont besoin d’aide.

Accompagner une personne qui vient d’arriver en France pour effectuer des démarches administratives.

C’est aussi recevoir l’aide de tous ceux et celles qui se sont relayé pour garder nos enfants afin de nous permettre de visiter un parent âgé hospitalisé plusieurs jours, à 200 kilomètres de chez nous.

La Miséricorde au quotidien, c’est pour nous se laisser interpeller par une parole de Bernadette : « Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant ».

Loïc et Pascale