Je voyais que la foi rendait les gens heureux
Nous, les pauvres, on semblait avoir plus d’importance
dans l’Église que dans la vraie vie
J’ai un frère handicapé et quand ma mère est morte, je lui ai promis de m’occuper de lui. Il habite dans un foyer et moi j’habite un petit appartement trouvé par ma tutrice. Je vis avec une pension d’adulte handicapé.
Un jour, je suis allé dans une église et j’ai rencontré Corinne. J’aimais m’asseoir à côté d’elle et de Bruno, son mari, pendant la messe. Au bout de quelques semaines, comme je voyais que la foi rendait les gens heureux, j’ai demandé comment on faisait pour être baptisé. Le prêtre m’a dit qu’il fallait une préparation, alors j’ai demandé si Corinne pourrait m’aider à connaître plus la vie de Jésus et m’apprendre à prier. Elle a accepté, et tous les mois, j’ai pris du temps pour connaître Jésus.
Deux ans après, un samedi de Pâques, j’ai été baptisé, j’ai communié, et j’ai reçu la confirmation. Ma vie a changé. Je suis heureux, je rencontre beaucoup de personnes. J’aime partager sur ma vie, lire la Parole de Dieu. Parfois, quand j’entends ce que dit Jésus à ceux qui souffrent ça me fait monter les larmes aux yeux. Je trouve ça trop beau. J’aime prier avec d’autres.
En 2015, pendant trois semaines, avec plusieurs personnes, nous sommes allés donner, dans toutes les églises du département, un Évangile écrit par saint Luc, et nous parlions de tout ce que nous vivons au Relais Saint Martin. Çà faisait drôle de voir qu’on était bien accueilli. Nous, les pauvres, les handicapés, on semblait avoir plus d’importance dans l’Église que dans la vraie vie.
En novembre 2016, durant le Jubilé de la Miséricorde, je suis même allé à Rome pour le rassemblement Fratello. Et le 11 novembre, jour de la fête de Saint Martin, quand j’ai vu le Pape, je me suis levé pour le serrer dans mes bras. C’était beaucoup d’émotion pour moi. Le pape, il s’est laissé faire. Moi, ça m’a consolé et je suis sûr que lui aussi a été content de me serrer dans ses bras. Peut-être qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui lui disent qu’ils l’aiment. J’ai une belle photo en souvenir.
Josélito
Marie mère de miséricorde, mère de la Vie
Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.
Dimanche 26 mai 2024 nous fêterons la fête des mères. Ce dimanche est aussi la journée pour la Vie, lancée par...
La Miséricorde de Dieu est grande
Je ne pensais pas souvent à Dieu. Mais, un jour, un ami a reçu le sacrement de confirmation. Il m’a dit ce que...
Je voyais que la foi rendait les gens heureux
Nous, les pauvres, on semblait avoir plus d’importance
dans l’Église que dans la vraie vie
J’ai un frère handicapé et quand ma mère est morte, je lui ai promis de m’occuper de lui. Il habite dans un foyer et moi j’habite un petit appartement trouvé par ma tutrice. Je vis avec une pension d’adulte handicapé.
Un jour, je suis allé dans une église et j’ai rencontré Corinne. J’aimais m’asseoir à côté d’elle et de Bruno, son mari, pendant la messe. Au bout de quelques semaines, comme je voyais que la foi rendait les gens heureux, j’ai demandé comment on faisait pour être baptisé. Le prêtre m’a dit qu’il fallait une préparation, alors j’ai demandé si Corinne pourrait m’aider à connaître plus la vie de Jésus et m’apprendre à prier. Elle a accepté, et tous les mois, j’ai pris du temps pour connaître Jésus.
Deux ans après, un samedi de Pâques, j’ai été baptisé, j’ai communié, et j’ai reçu la confirmation. Ma vie a changé. Je suis heureux, je rencontre beaucoup de personnes. J’aime partager sur ma vie, lire la Parole de Dieu. Parfois, quand j’entends ce que dit Jésus à ceux qui souffrent ça me fait monter les larmes aux yeux. Je trouve ça trop beau. J’aime prier avec d’autres.
En 2015, pendant trois semaines, avec plusieurs personnes, nous sommes allés donner, dans toutes les églises du département, un Évangile écrit par saint Luc, et nous parlions de tout ce que nous vivons au Relais Saint Martin. Çà faisait drôle de voir qu’on était bien accueilli. Nous, les pauvres, les handicapés, on semblait avoir plus d’importance dans l’Église que dans la vraie vie.
En novembre 2016, durant le Jubilé de la Miséricorde, je suis même allé à Rome pour le rassemblement Fratello. Et le 11 novembre, jour de la fête de Saint Martin, quand j’ai vu le Pape, je me suis levé pour le serrer dans mes bras. C’était beaucoup d’émotion pour moi. Le pape, il s’est laissé faire. Moi, ça m’a consolé et je suis sûr que lui aussi a été content de me serrer dans ses bras. Peut-être qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui lui disent qu’ils l’aiment. J’ai une belle photo en souvenir.
Josélito
avec les Petites Sœurs des Maternités catholiques
Cette session Pour la Vie est proposée aux jeunes filles de 18 à 30 ans. Elle est animée par les Petites Sœurs des Maternités Catholiques. Au...
Pèlerins d’Espérance
Jeudi 9 mai 2024, fête de l’Ascension, à 17h30, en la basilique Saint-Pierre, le Pape François annoncera le Jubilé ordinaire de 2025.
Dans l’Église catholique, le Jubilé ordinaire a...
L'effet "papillon" de la Miséricorde
La Miséricorde
Un voyage du Coeur aux mains Voir toutes les vidéos >>