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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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visages2019-3

Ce sacrement des malades est une vraie merveille 

Dieu Patient, plein d'Amour, de Tendresse et de Miséricorde


« J’ai toujours entendu parler du sacrement des malades autrefois appelé 'extrême onction', terme qui en faisait reculer beaucoup : on croyait y voir l’annonce d’une mort prochaine ! Heureusement, j’ai été témoin de plusieurs célébrations du Sacrement des malades, reçu par des personnes âgées dans le cadre paroissial, mais aussi par une jeune femme qui souhaitait être entourée de ses co-paroissiens alors qu’elle mourait d’un cancer. Moi-même, confronté à la maladie, j’ai souhaité recevoir ce sacrement et l’ai reçu chez moi, en présence seulement de mon épouse. Cela m’a apaisé avant mon entrée à l’hôpital.


Ce sacrement est une vraie merveille. Se sentir l'objet des soins de l'Eglise lorsqu'on connaît la détresse et l'angoisse de la maladie à l'approche de la mort, quelle richesse ! J’ai compris que Dieu m’aime et découvert une nouvelle dimension d’Amour. Élevé dans l’idée chrétienne que je devais être attentif aux pauvres et aux malheureux, j’ai enfin compris que, moi aussi, je suis pauvre et malheureux et que je dois me laisser être aimé. Ce sacrement m'a permis d'approcher ma mort avec une grande sérénité, car je me suis vu plongeant dans l'immensité de l'Amour divin pour l'éternité.  

Sur mon lit de douleur à l'hôpital je me projetais dans ce monde qui nous est réservé, dont nous ne savons rien... et dont je n'avais plus peur car j'y étais noyé d'Amour. Je suis toujours serein. Inquiet si je devais souffrir, je suis confiant en Dieu pour la suite, ce Dieu Patient, plein d'Amour, de Tendresse et de Miséricorde. Mais tout ceci est le résultat aussi d'un long cheminement de découverte de Dieu. Je n'ai fait qu'approfondir ma connaissance (bien limitée !) de Dieu, grandement aidé en cela par le Sacrement des malades. Finalement, 'la Foi c'est se savoir aimé'. Quelle découverte ! »


Jean-Paul 


Le sacrement des malades, source de réconfort pour le malade et la famille


Le sacrement des malades ? 'Ce n'est pas quelque chose qui va de soi' se souvient Jean-Marie.

'Arrive un moment dans la maladie où l'on se sent prêt à le recevoir.' Le déclencheur, c'est peut-être ce moment où le malade, habitué dans sa vie quotidienne à 'tout contrôler, travail, agenda, vie familiale...' prend conscience de son impuissance face à une maladie (la leucémie) : 'On sait que ce n'est pas opérable, on est obligé de s'abandonner aux médecins... et à Dieu'.

Mais le sacrement n'est pas une reddition, tout au contraire et c'est bien au cœur de ce qu'a vécu Jean-Marie : 'Ce qui devient premier c'est la lutte contre la maladie'. Il va jusqu'à parler d'un 'sacrement de guerre' qui associe sacrement de réconciliation, sacrement des malades et eucharistie.


A travers les yeux des visiteurs au-dessus des masques dans la chambre stérile, et surtout ceux des jeunes internes dont le malade perçoit les inquiétudes comme les satisfactions, c’est la conscience de l’impuissance et du « rocher qui reste à disposition ». Mais « rien de magique dans tout cela ! » s’empresse de préciser Jean-Marie, 'ce n’est pas une bouée de sauvetage à laquelle on chercherait à s’agripper » mais lentement comme un mouvement « qui vient du fond de soi-même, une évidence de la Foi qui s’impose'.


'Une fois reçu, à l'hôpital, avant le début de la chimio, en présence de ma femme, j'ai ressenti comme un immense apaisement. Un véritable réconfort, un sacrement de guérison. Toute la personne va s'orienter et lutter contre la maladie. C'est comme un double mouvement à la fois d'abandon car on est totalement impuissant, et de réconfort, qui aide à lutter en sachant que s’il faut passer de l’autre coté on est apaisé.'


Le sacrement une fois reçu produit du fruit au jour le jour : 'au fur et à mesure, on sent que Dieu joue un coup d’avance, on se projette au-delà du temps immédiat des médecins pour accepter les difficultés du moment, dans un état de paix nécessaire pour lutter contre la maladie et rester orienté vers l’essentiel.  La maladie est là mais on est mis en condition' et le bénéfice du sacrement s’étend à la famille 'qui voit que le malade est apaisé', une aide précieuse 'dans le réconfort et la paix, même si dans ces moments-là on a bien peu de forces pour se parler'.


Aujourd’hui vainqueur dans son combat, Jean-Marie souligne que ce qu’il a vécu a changé son regard sur le sacrement des malades. 'Je le voyais comme un sacrement au bout du bout, et en fait je l’ai vécu comme une aide, un sacrement de guerre : le Christ est à coté de toi et t’aide à t’abandonner pour mieux lutter.'


Jean-Marie


Propos recueillis par Ph. Th 


 Le sacrement des malades, La vie de Dieu en nous


« Pourquoi avoir peur de demander le sacrement des malades ? Comme les autres sacrements, il est porteur de vie, parce que Dieu est le Dieu des vivants ! Le sacrement est le moment où Dieu nous transmet cette vie. Alors pourquoi ne pas le demander ? » Geneviève est la preuve vivante que le sacrement des malades est bien un sacrement de vie, et non ce qui nous jette dans la mort ! A 92 ans, elle a reçu quatre fois le sacrement des malades, parfois à des moments critiques, mais l’on a peine à croire son âge et les difficultés qu’elle a traversées, tant elle semble vigoureuse. « Certaines personnes autour de moi refusent de le recevoir ou même d’y penser, parce qu’elles refusent de penser à la mort. Pourtant, c’est tout le contraire ! 


A chaque fois que je l’ai reçu, cela m’a toujours permis de reprendre pied. Comme les autres sacrements – comme la communion, par exemple – c’est un aliment, qui donne la force de tenir dans des circonstances difficiles. Lorsqu’on est malade, qu’on suit un traitement lourd, le sacrement des malades apporte le réconfort, car il est un signe de la vie de Dieu. Je ne dirais pas que le Sacrement des Malades aide à résister à l'idée de la mort, mais plutôt qu'il aide à prendre conscience de notre fragilité physique, à regarder en face cette réalité : la mort est la fin de toute vie. Il nous pacifie et fortifie notre Foi. La mort est un commencement après un passage qui peut être douloureux. 


Ce qu’apporte le sacrement des malades est complexe à expliquer. Ce n’est pas un médicament ! Il s’agit de faire appel à Dieu pour résister à la maladie, pour y faire face, pour en sortir et reprendre vie. Un sacrement nous apporte réellement l’amour de Dieu, et nous sert de soutien. Nous avons la chance d’avoir des sacrements qui rendent présent et vivant l’amour de Dieu pour nous, contrairement aux protestants, qui ne font que commémorer les gestes du Christ. Dans le geste de l’onction, on purifie la tête, les mains, les pieds, susceptibles d’avoir péché. Comme dans la confession,  il s’agit d’une purification, mais elle est ici très matérialisée, et permet de mieux voir le don spirituel à l’œuvre dans le sacrement, la grâce que Dieu nous apporte. A chaque fois que je l’ai reçu, je me suis sentie légère, purifiée, comme au sortir d’une confession. Cet apaisement, cette sérénité, changent aussi l’attitude que l’on a face à sa maladie. Un sacrement est porteur de vie ; même si la santé ne s’améliore pas nécessairement, on en tire un bienfait de toute façon. Car cela donne plus de courage pour vivre, y compris pour vivre sa maladie jusqu’à la fin. Le don de Dieu aux hommes est essentiel à chaque moment de la vie, et plus encore quand nous souffrons physiquement. Nous avons besoin de sentir la présence de Dieu dans notre vie, et le signe visible de l’onction est la marque de cette présence.


Le sacrement des malades est important pour toute la communauté. Porter les malades dans notre prière, c'est aider à leur redonner courage, et leur rappeler que, tant qu’ils sont vivants, ils ont quelque chose à apporter à la communauté. Je crois finalement que le mieux, pour recevoir le sacrement des malades, est de le recevoir au cours d’une messe paroissiale. Cela permet par ailleurs de préparer toute la communauté à le demander à son tour, un jour. Ma nouvelle paroisse propose régulièrement une messe au cours de laquelle le sacrement des malades est administré, et à partir d’un certain âge, toute personne peut demander à le recevoir, même sans être malade – car en vieillissant, on n’est jamais à l’abri d’un soudain affaiblissement ; une telle situation est difficile à vivre, et nécessite l’appui vivant de Dieu.


Le sacrement des malades n’est ni un processus magique, ni une formalité conventionnelle. Autrefois, les familles appelaient le prêtre au dernier moment, quand le malade était déjà inconscient, afin de ne pas l’effrayer. Pourquoi ? Peut-être était-ce une façon, pour les proches, d’avoir la conscience tranquille, comme s’ils avaient fait le nécessaire pour fournir au mourant un billet de passage ! ... ce n’est pas du tout le sens du sacrement des malades, qui demande une réelle démarche de foi, un désir de Dieu manifesté par le malade lui-même. C’est demander l’aide de Dieu pour prendre sa vie en main malgré la maladie – à la manière de Bernanos qui dit « A nous deux ! » au moment de mourir. Le sacrement conforte la foi, et c’est cette foi qui insuffle au malade le courage de continuer à vivre, porté par sa foi en Dieu. Tout comme la communion fait de nous des tabernacles vivants, le sacrement des malades apporte la vie de Dieu en nous.'


Geneviève


Propos recueillis par Laetitia C.     

Merci à Jean–Paul, Jean-Marie – Geneviève pour leurs témoignages (2012, Paroisse du Saint Sacrement – Paris 75)


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Ce sacrement des malades est une vraie merveille 

Dieu Patient, plein d'Amour, de Tendresse et de Miséricorde


« J’ai toujours entendu parler du sacrement des malades autrefois appelé 'extrême onction', terme qui en faisait reculer beaucoup : on croyait y voir l’annonce d’une mort prochaine ! Heureusement, j’ai été témoin de plusieurs célébrations du Sacrement des malades, reçu par des personnes âgées dans le cadre paroissial, mais aussi par une jeune femme qui souhaitait être entourée de ses co-paroissiens alors qu’elle mourait d’un cancer. Moi-même, confronté à la maladie, j’ai souhaité recevoir ce sacrement et l’ai reçu chez moi, en présence seulement de mon épouse. Cela m’a apaisé avant mon entrée à l’hôpital.


Ce sacrement est une vraie merveille. Se sentir l'objet des soins de l'Eglise lorsqu'on connaît la détresse et l'angoisse de la maladie à l'approche de la mort, quelle richesse ! J’ai compris que Dieu m’aime et découvert une nouvelle dimension d’Amour. Élevé dans l’idée chrétienne que je devais être attentif aux pauvres et aux malheureux, j’ai enfin compris que, moi aussi, je suis pauvre et malheureux et que je dois me laisser être aimé. Ce sacrement m'a permis d'approcher ma mort avec une grande sérénité, car je me suis vu plongeant dans l'immensité de l'Amour divin pour l'éternité.  

Sur mon lit de douleur à l'hôpital je me projetais dans ce monde qui nous est réservé, dont nous ne savons rien... et dont je n'avais plus peur car j'y étais noyé d'Amour. Je suis toujours serein. Inquiet si je devais souffrir, je suis confiant en Dieu pour la suite, ce Dieu Patient, plein d'Amour, de Tendresse et de Miséricorde. Mais tout ceci est le résultat aussi d'un long cheminement de découverte de Dieu. Je n'ai fait qu'approfondir ma connaissance (bien limitée !) de Dieu, grandement aidé en cela par le Sacrement des malades. Finalement, 'la Foi c'est se savoir aimé'. Quelle découverte ! »


Jean-Paul 


Le sacrement des malades, source de réconfort pour le malade et la famille


Le sacrement des malades ? 'Ce n'est pas quelque chose qui va de soi' se souvient Jean-Marie.

'Arrive un moment dans la maladie où l'on se sent prêt à le recevoir.' Le déclencheur, c'est peut-être ce moment où le malade, habitué dans sa vie quotidienne à 'tout contrôler, travail, agenda, vie familiale...' prend conscience de son impuissance face à une maladie (la leucémie) : 'On sait que ce n'est pas opérable, on est obligé de s'abandonner aux médecins... et à Dieu'.

Mais le sacrement n'est pas une reddition, tout au contraire et c'est bien au cœur de ce qu'a vécu Jean-Marie : 'Ce qui devient premier c'est la lutte contre la maladie'. Il va jusqu'à parler d'un 'sacrement de guerre' qui associe sacrement de réconciliation, sacrement des malades et eucharistie.


A travers les yeux des visiteurs au-dessus des masques dans la chambre stérile, et surtout ceux des jeunes internes dont le malade perçoit les inquiétudes comme les satisfactions, c’est la conscience de l’impuissance et du « rocher qui reste à disposition ». Mais « rien de magique dans tout cela ! » s’empresse de préciser Jean-Marie, 'ce n’est pas une bouée de sauvetage à laquelle on chercherait à s’agripper » mais lentement comme un mouvement « qui vient du fond de soi-même, une évidence de la Foi qui s’impose'.


'Une fois reçu, à l'hôpital, avant le début de la chimio, en présence de ma femme, j'ai ressenti comme un immense apaisement. Un véritable réconfort, un sacrement de guérison. Toute la personne va s'orienter et lutter contre la maladie. C'est comme un double mouvement à la fois d'abandon car on est totalement impuissant, et de réconfort, qui aide à lutter en sachant que s’il faut passer de l’autre coté on est apaisé.'


Le sacrement une fois reçu produit du fruit au jour le jour : 'au fur et à mesure, on sent que Dieu joue un coup d’avance, on se projette au-delà du temps immédiat des médecins pour accepter les difficultés du moment, dans un état de paix nécessaire pour lutter contre la maladie et rester orienté vers l’essentiel.  La maladie est là mais on est mis en condition' et le bénéfice du sacrement s’étend à la famille 'qui voit que le malade est apaisé', une aide précieuse 'dans le réconfort et la paix, même si dans ces moments-là on a bien peu de forces pour se parler'.


Aujourd’hui vainqueur dans son combat, Jean-Marie souligne que ce qu’il a vécu a changé son regard sur le sacrement des malades. 'Je le voyais comme un sacrement au bout du bout, et en fait je l’ai vécu comme une aide, un sacrement de guerre : le Christ est à coté de toi et t’aide à t’abandonner pour mieux lutter.'


Jean-Marie


Propos recueillis par Ph. Th 


 Le sacrement des malades, La vie de Dieu en nous


« Pourquoi avoir peur de demander le sacrement des malades ? Comme les autres sacrements, il est porteur de vie, parce que Dieu est le Dieu des vivants ! Le sacrement est le moment où Dieu nous transmet cette vie. Alors pourquoi ne pas le demander ? » Geneviève est la preuve vivante que le sacrement des malades est bien un sacrement de vie, et non ce qui nous jette dans la mort ! A 92 ans, elle a reçu quatre fois le sacrement des malades, parfois à des moments critiques, mais l’on a peine à croire son âge et les difficultés qu’elle a traversées, tant elle semble vigoureuse. « Certaines personnes autour de moi refusent de le recevoir ou même d’y penser, parce qu’elles refusent de penser à la mort. Pourtant, c’est tout le contraire ! 


A chaque fois que je l’ai reçu, cela m’a toujours permis de reprendre pied. Comme les autres sacrements – comme la communion, par exemple – c’est un aliment, qui donne la force de tenir dans des circonstances difficiles. Lorsqu’on est malade, qu’on suit un traitement lourd, le sacrement des malades apporte le réconfort, car il est un signe de la vie de Dieu. Je ne dirais pas que le Sacrement des Malades aide à résister à l'idée de la mort, mais plutôt qu'il aide à prendre conscience de notre fragilité physique, à regarder en face cette réalité : la mort est la fin de toute vie. Il nous pacifie et fortifie notre Foi. La mort est un commencement après un passage qui peut être douloureux. 


Ce qu’apporte le sacrement des malades est complexe à expliquer. Ce n’est pas un médicament ! Il s’agit de faire appel à Dieu pour résister à la maladie, pour y faire face, pour en sortir et reprendre vie. Un sacrement nous apporte réellement l’amour de Dieu, et nous sert de soutien. Nous avons la chance d’avoir des sacrements qui rendent présent et vivant l’amour de Dieu pour nous, contrairement aux protestants, qui ne font que commémorer les gestes du Christ. Dans le geste de l’onction, on purifie la tête, les mains, les pieds, susceptibles d’avoir péché. Comme dans la confession,  il s’agit d’une purification, mais elle est ici très matérialisée, et permet de mieux voir le don spirituel à l’œuvre dans le sacrement, la grâce que Dieu nous apporte. A chaque fois que je l’ai reçu, je me suis sentie légère, purifiée, comme au sortir d’une confession. Cet apaisement, cette sérénité, changent aussi l’attitude que l’on a face à sa maladie. Un sacrement est porteur de vie ; même si la santé ne s’améliore pas nécessairement, on en tire un bienfait de toute façon. Car cela donne plus de courage pour vivre, y compris pour vivre sa maladie jusqu’à la fin. Le don de Dieu aux hommes est essentiel à chaque moment de la vie, et plus encore quand nous souffrons physiquement. Nous avons besoin de sentir la présence de Dieu dans notre vie, et le signe visible de l’onction est la marque de cette présence.


Le sacrement des malades est important pour toute la communauté. Porter les malades dans notre prière, c'est aider à leur redonner courage, et leur rappeler que, tant qu’ils sont vivants, ils ont quelque chose à apporter à la communauté. Je crois finalement que le mieux, pour recevoir le sacrement des malades, est de le recevoir au cours d’une messe paroissiale. Cela permet par ailleurs de préparer toute la communauté à le demander à son tour, un jour. Ma nouvelle paroisse propose régulièrement une messe au cours de laquelle le sacrement des malades est administré, et à partir d’un certain âge, toute personne peut demander à le recevoir, même sans être malade – car en vieillissant, on n’est jamais à l’abri d’un soudain affaiblissement ; une telle situation est difficile à vivre, et nécessite l’appui vivant de Dieu.


Le sacrement des malades n’est ni un processus magique, ni une formalité conventionnelle. Autrefois, les familles appelaient le prêtre au dernier moment, quand le malade était déjà inconscient, afin de ne pas l’effrayer. Pourquoi ? Peut-être était-ce une façon, pour les proches, d’avoir la conscience tranquille, comme s’ils avaient fait le nécessaire pour fournir au mourant un billet de passage ! ... ce n’est pas du tout le sens du sacrement des malades, qui demande une réelle démarche de foi, un désir de Dieu manifesté par le malade lui-même. C’est demander l’aide de Dieu pour prendre sa vie en main malgré la maladie – à la manière de Bernanos qui dit « A nous deux ! » au moment de mourir. Le sacrement conforte la foi, et c’est cette foi qui insuffle au malade le courage de continuer à vivre, porté par sa foi en Dieu. Tout comme la communion fait de nous des tabernacles vivants, le sacrement des malades apporte la vie de Dieu en nous.'


Geneviève


Propos recueillis par Laetitia C.     

Merci à Jean–Paul, Jean-Marie – Geneviève pour leurs témoignages (2012, Paroisse du Saint Sacrement – Paris 75)


 
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