Si tu l’invites, jamais tu ne le regrettes
Elle, elle, elle… mais qui ?
Bon mois de mai, à chacun, à chacune !
Elle sort le matin. Parcourt les champs. Sillonne la campagne, traverse le village, entre dans la ville, descend dans la rue, prend le métro, flâne sur le marché, erre sur le trottoir, pénètre dans une usine, s’attable dans un café, se présente dans un bureau, monte dans une HLM, grimpe l’escalier, frappe à la porte, se met à table, s’installe dans l’appartement, détrône la télévision, s’arrange un coin à elle, ouvre les volets et se met à parfumer les pièces. Tout cela, mine de rien.
Et la voilà, dans nos villages domiciliée, dans nos maisons installée, sur nos bancs d’école, assise, étendue sur nos lits d’hôpitaux, présente jusqu’aux blocs opératoires, dans nos familles. Partout, chez elle.
Partout, à toute heure, on la surprend, front à terre : pleurant, prosternée ; silencieuse, assise ; méditative, debout ; veillant, bras levés ; suppliante, et tout à coup se mettant à danser, comme si elle avait trop bu.
Où ne va-t-elle pas ? Elle s’inscrit à week-end et sessions, à séminaires et tables rondes. Se glisse sous la tente du campeur, va nu-pieds avec le pèlerin, et se noue dans la cordée de l’alpiniste.
Elle s’invite à toutes les réunions, se mêle à toutes les conversations, participe à toutes les discussions, se rend présente à tous les rendez-vous.
Elle séduit la fiancée, fait du charme avec l’amoureux, entraîne l’adolescent, passionne l’étudiant, embauche le chômeur, accompagne le routard, et soulève la foule.
Elle cajole l’orphelin, refait le bandage du lépreux, prépare le bol de riz du Vietnamien, rallume le feu dans une mansarde, donne le biberon au bébé, caresse le bambin qui pleure, danse avec la petite vieille, se mêle aux farandoles des jeunes, accompagne qui chante, et chante avec qui joue de sa guitare. Pour, enfin, se tenir dans la barque de celui qui, de cette rive – de cette vie, passe à l’autre.
Elle s’habille aussi bien en beige pour pleurer, qu’en rouge pour danser ou pour servir. Son rire est contagieux, bouleversante ses larmes.
Tu peux prendre le TGV, Air France ou les Messageries maritimes, traverser l’océan, passer d’un continent à l’autre, sillonner un pays après l’autre : partout, partout, tu la retrouves. Sur toutes les latitudes, sous toutes les longitudes, à toute altitude. Pas une langue qu’elle ne parle pas. Pas un dialecte qu’elle ne comprenne.
Elle traverse les nuits, berce qui ne dort pas, veille avec qui veille. Le matin, elle te réveille, mais en musique. À midi, elle te repose, mais jamais ne se repose. Le soir, elle t’endort – en musique toujours – mais jamais ne s’endort.
Elle, elle, elle… mais qui ?
Père Daniel Ange – extrait de Troas, monde d’orphelins, peuple de témoins.
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Bon mois de mai, à chacun, à chacune !
Elle sort le matin. Parcourt les champs. Sillonne la campagne, traverse le village, entre dans la ville, descend dans la rue, prend le métro, flâne sur le marché, erre sur le trottoir, pénètre dans une usine, s’attable dans un café, se présente dans un bureau, monte dans une HLM, grimpe l’escalier, frappe à la porte, se met à table, s’installe dans l’appartement, détrône la télévision, s’arrange un coin à elle, ouvre les volets et se met à parfumer les pièces. Tout cela, mine de rien.
Et la voilà, dans nos villages domiciliée, dans nos maisons installée, sur nos bancs d’école, assise, étendue sur nos lits d’hôpitaux, présente jusqu’aux blocs opératoires, dans nos familles. Partout, chez elle.
Partout, à toute heure, on la surprend, front à terre : pleurant, prosternée ; silencieuse, assise ; méditative, debout ; veillant, bras levés ; suppliante, et tout à coup se mettant à danser, comme si elle avait trop bu.
Où ne va-t-elle pas ? Elle s’inscrit à week-end et sessions, à séminaires et tables rondes. Se glisse sous la tente du campeur, va nu-pieds avec le pèlerin, et se noue dans la cordée de l’alpiniste.
Elle s’invite à toutes les réunions, se mêle à toutes les conversations, participe à toutes les discussions, se rend présente à tous les rendez-vous.
Elle séduit la fiancée, fait du charme avec l’amoureux, entraîne l’adolescent, passionne l’étudiant, embauche le chômeur, accompagne le routard, et soulève la foule.
Elle cajole l’orphelin, refait le bandage du lépreux, prépare le bol de riz du Vietnamien, rallume le feu dans une mansarde, donne le biberon au bébé, caresse le bambin qui pleure, danse avec la petite vieille, se mêle aux farandoles des jeunes, accompagne qui chante, et chante avec qui joue de sa guitare. Pour, enfin, se tenir dans la barque de celui qui, de cette rive – de cette vie, passe à l’autre.
Elle s’habille aussi bien en beige pour pleurer, qu’en rouge pour danser ou pour servir. Son rire est contagieux, bouleversante ses larmes.
Tu peux prendre le TGV, Air France ou les Messageries maritimes, traverser l’océan, passer d’un continent à l’autre, sillonner un pays après l’autre : partout, partout, tu la retrouves. Sur toutes les latitudes, sous toutes les longitudes, à toute altitude. Pas une langue qu’elle ne parle pas. Pas un dialecte qu’elle ne comprenne.
Elle traverse les nuits, berce qui ne dort pas, veille avec qui veille. Le matin, elle te réveille, mais en musique. À midi, elle te repose, mais jamais ne se repose. Le soir, elle t’endort – en musique toujours – mais jamais ne s’endort.
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