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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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2018-visages-02

La Miséricorde de Jésus m'attendait 


Sur Google les Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde


Je suis née en Lorraine où j ai grandi dans une famille loin de l'Église, peut-être même contre l'Église. Mais à l'âge de sept ans, une amie d'école me parle de ses cours de caté. Je ne me souviens pas de ce qu'elle me disait, mais je me souviens avoir voulu y aller. Ma famille, non croyante donc, m'a autorisée à y assister. Déjà, à cette époque, je me rappelle de ma joie de me rendre seule à la messe ; je pense que j'avais rencontré Dieu, quelqu'un qui m'aimait profondément et vraiment. 


Adolescente, je me suis éloignée de l'Église et de Dieu que je voyais plus comme un frein à ma vie, avec nombre de normes à respecter, qu'une rencontre d'amour entre Jésus et moi. Puis, au travers de mes études et de mon premier emploi, enseignante en école privée catholique, j'ai renoué avec le Christ… ou plus exactement, Jésus m'attendait là, me cherchant. Pour apprendre à Le connaître vraiment, connaître ma foi, j'ai participé à un parcours ALPHA, à diverses sessions pour jeunes professionnels avec la communauté du Chemin... A travers tout cela, j'ai rencontré des chrétiens engagés qui m'ont conduite à redécouvrir ce Dieu d'amour de mon enfance et à choisir de L'aimer.


Un jour, méditant l’évangile du Fils prodigue, j’ai entendu cette parole « rentre chez ton Père,  Il t’attend ». Alors s’est « imposée » à moi la Miséricorde de Dieu, j'ai vécu au plus profond de moi cet amour inconditionnel de Dieu pour moi, ce Père qui m'attendait et m'espérait depuis toujours bien au-delà de ce que j'ai pu faire ou être… A ce moment là, beaucoup de larmes ont coulé. Des larmes de culpabilité, mais surtout des larmes de joie de me sentir aimée, accueillie, désirée, attendue… 

Après avoir longtemps combattu contre l'idée que peut-être le Seigneur m'appelait à une autre forme de vie que celle du mariage, la question de la vie religieuse s'est posée comme un « pourquoi pas moi ? ». Cet Amour miséricordieux de Dieu, je ne voulais pas le garder ni le vivre que pour moi.  Ma vie antérieure ne me permettait pas de me poser cette question et donc de faire ce choix, pourtant, plus je tentais d'’ignorer cette question, plus elle m’envahissait. J’ai lutté un moment par crainte de ma famille, de mes amis et de mes limites. Mais Dieu insistait avec toute la douceur et la patience qu’Il a pour chacun de Ses enfants. « Tu m’as séduit et je me suis laissé séduire » (Jr 20,7) dit le prophète Jérémie, j’ai alors ouvert mon cœur au Seigneur. 

Un soir, attirée par le nom de Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde, j’ai tapé sur Google « sœurs de la Miséricorde ».  Sont apparues en première ligne, les « Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde ». Bien que la prison m’impressionne, cette famille religieuse me correspondait parfaitement ! Sans plus tarder, j'ai envoyé un mail, un appel. 


Rapidement, je suis allée à la communauté de Fleury Mérogis, pour de premières rencontres avec les Sœurs. Et en février 2014, je suis entrée au postulat, temps de découverte des Sœurs et de leur mission, de leur service à la prison de Fleury Mérogis. J’ai alors été initiée à partager, avec les personnes détenues et mes sœurs de communauté, la Miséricorde que Dieu m’avait fait goûter personnellement. Ainsi, se confirmait mon choix d’offrir ma vie à Dieu pour être avec mes sœurs, à la suite de nos Fondatrices « passeur » de Sa Miséricorde. J’ai donc demandé à entrer au noviciat en septembre 2014. 


L'étape du noviciat dure deux ans. Étape au cours de laquelle j ai vécu un temps de désert pour ancrer le don de ma vie au Seigneur, dans cet unique amour avec Lui. Avant d'accomplir une mission, je suis Son Épouse. Ce fut un temps de découverte et d approfondissement de son amour pour moi et de mon amour sans partage pour Lui, mais aussi de détachement de mes manières de faire, d'être, de penser, d'autonomie et indépendance pour entrer dans une autre forme de liberté.  J'ai vécu seule plusieurs années et la vie communautaire est le premier lieu de mission. Lieu qui pour moi chaque jour est un défi, un combat. 


Au cours de ce temps de noviciat, j'ai découvert davantage les différentes missions que le Seigneur a confiées à notre famille religieuse : les prisons mais aussi les foyers d'accueil pour femmes victimes de violence conjugale. 


Le 17 septembre 2016, j'ai prononcé mes premiers vœux et j'ai été envoyée dans notre communauté, en Espagne, offrant tout mon être à Dieu pour être témoin de Sa Miséricorde à tous ceux que nous recevons.


Aujourd'hui, chaque jour un peu plus, je souhaite juste être une servante inutile, reflétant l’amour miséricordieux que Dieu a pour chacun d’entre nous, par mes gestes, mes actes, ma présence… auprès des personnes vers lesquelles nous sommes envoyées mais aussi et en premier lieu avec mes sœurs de communauté. 


Sœur Virginie Vorkaufer

Sœur de Marie Joseph et de la Miséricorde

2018-visages-02

La Miséricorde de Jésus m'attendait 


Sur Google les Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde


Je suis née en Lorraine où j ai grandi dans une famille loin de l'Église, peut-être même contre l'Église. Mais à l'âge de sept ans, une amie d'école me parle de ses cours de caté. Je ne me souviens pas de ce qu'elle me disait, mais je me souviens avoir voulu y aller. Ma famille, non croyante donc, m'a autorisée à y assister. Déjà, à cette époque, je me rappelle de ma joie de me rendre seule à la messe ; je pense que j'avais rencontré Dieu, quelqu'un qui m'aimait profondément et vraiment. 


Adolescente, je me suis éloignée de l'Église et de Dieu que je voyais plus comme un frein à ma vie, avec nombre de normes à respecter, qu'une rencontre d'amour entre Jésus et moi. Puis, au travers de mes études et de mon premier emploi, enseignante en école privée catholique, j'ai renoué avec le Christ… ou plus exactement, Jésus m'attendait là, me cherchant. Pour apprendre à Le connaître vraiment, connaître ma foi, j'ai participé à un parcours ALPHA, à diverses sessions pour jeunes professionnels avec la communauté du Chemin... A travers tout cela, j'ai rencontré des chrétiens engagés qui m'ont conduite à redécouvrir ce Dieu d'amour de mon enfance et à choisir de L'aimer.


Un jour, méditant l’évangile du Fils prodigue, j’ai entendu cette parole « rentre chez ton Père,  Il t’attend ». Alors s’est « imposée » à moi la Miséricorde de Dieu, j'ai vécu au plus profond de moi cet amour inconditionnel de Dieu pour moi, ce Père qui m'attendait et m'espérait depuis toujours bien au-delà de ce que j'ai pu faire ou être… A ce moment là, beaucoup de larmes ont coulé. Des larmes de culpabilité, mais surtout des larmes de joie de me sentir aimée, accueillie, désirée, attendue… 

Après avoir longtemps combattu contre l'idée que peut-être le Seigneur m'appelait à une autre forme de vie que celle du mariage, la question de la vie religieuse s'est posée comme un « pourquoi pas moi ? ». Cet Amour miséricordieux de Dieu, je ne voulais pas le garder ni le vivre que pour moi.  Ma vie antérieure ne me permettait pas de me poser cette question et donc de faire ce choix, pourtant, plus je tentais d'’ignorer cette question, plus elle m’envahissait. J’ai lutté un moment par crainte de ma famille, de mes amis et de mes limites. Mais Dieu insistait avec toute la douceur et la patience qu’Il a pour chacun de Ses enfants. « Tu m’as séduit et je me suis laissé séduire » (Jr 20,7) dit le prophète Jérémie, j’ai alors ouvert mon cœur au Seigneur. 

Un soir, attirée par le nom de Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde, j’ai tapé sur Google « sœurs de la Miséricorde ».  Sont apparues en première ligne, les « Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde ». Bien que la prison m’impressionne, cette famille religieuse me correspondait parfaitement ! Sans plus tarder, j'ai envoyé un mail, un appel. 


Rapidement, je suis allée à la communauté de Fleury Mérogis, pour de premières rencontres avec les Sœurs. Et en février 2014, je suis entrée au postulat, temps de découverte des Sœurs et de leur mission, de leur service à la prison de Fleury Mérogis. J’ai alors été initiée à partager, avec les personnes détenues et mes sœurs de communauté, la Miséricorde que Dieu m’avait fait goûter personnellement. Ainsi, se confirmait mon choix d’offrir ma vie à Dieu pour être avec mes sœurs, à la suite de nos Fondatrices « passeur » de Sa Miséricorde. J’ai donc demandé à entrer au noviciat en septembre 2014. 


L'étape du noviciat dure deux ans. Étape au cours de laquelle j ai vécu un temps de désert pour ancrer le don de ma vie au Seigneur, dans cet unique amour avec Lui. Avant d'accomplir une mission, je suis Son Épouse. Ce fut un temps de découverte et d approfondissement de son amour pour moi et de mon amour sans partage pour Lui, mais aussi de détachement de mes manières de faire, d'être, de penser, d'autonomie et indépendance pour entrer dans une autre forme de liberté.  J'ai vécu seule plusieurs années et la vie communautaire est le premier lieu de mission. Lieu qui pour moi chaque jour est un défi, un combat. 


Au cours de ce temps de noviciat, j'ai découvert davantage les différentes missions que le Seigneur a confiées à notre famille religieuse : les prisons mais aussi les foyers d'accueil pour femmes victimes de violence conjugale. 


Le 17 septembre 2016, j'ai prononcé mes premiers vœux et j'ai été envoyée dans notre communauté, en Espagne, offrant tout mon être à Dieu pour être témoin de Sa Miséricorde à tous ceux que nous recevons.


Aujourd'hui, chaque jour un peu plus, je souhaite juste être une servante inutile, reflétant l’amour miséricordieux que Dieu a pour chacun d’entre nous, par mes gestes, mes actes, ma présence… auprès des personnes vers lesquelles nous sommes envoyées mais aussi et en premier lieu avec mes sœurs de communauté. 


Sœur Virginie Vorkaufer

Sœur de Marie Joseph et de la Miséricorde

 
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