Congrès Miséricorde France

"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
jquery slider by WOWSlider.com v7.6

Laissons-nous régénérer par son amour miséricordieux 


Pape Benoît XVI

Angélus - Place Saint-Pierre - Dimanche 14 mars 2010


Chers frères et sœurs,


En ce quatrième dimanche de carême, on proclame l’Evangile du père et des deux fils, plus connu comme parabole du 'Fils prodigue' (Lc 15, 11-32). Cette page de saint Luc constitue un sommet de la spiritualité et de la littérature de tous les temps. 


En effet, que serait notre culture, l’art, et plus généralement notre civilisation sans cette révélation d’un Dieu Père plein de miséricorde ? Elle ne cesse pas de nous bouleverser et, à chaque fois que nous l’écoutons, ou que nous la lisons, elle est en mesure de nous suggérer toujours de nouvelles significations.


Ce texte évangélique a surtout le pouvoir de nous parler de Dieu, de nous faire connaître son visage, mieux encore, son cœur. Après que Jésus nous a parlé du Père miséricordieux, les choses ne sont plus comme auparavant, à présent nous connaissons Dieu : Il est notre Père qui, par amour, nous a créés libres et nous a dotés de conscience, qui souffre si nous nous perdons et qui fête notre retour.


Laissons_Nous_Regenerer_Par_Son_Amour_Misericordieux

C’est pourquoi, la relation avec Lui se construit à travers une histoire, de façon analogue à ce qui arrive à tout enfant avec ses parents : au début, il dépend d’eux ; puis, il revendique son autonomie ; et finalement - si le développement est positif -, il arrive à un rapport mûr, fondé sur la reconnaissance et sur l’amour authentique.


Dans ces étapes, nous pouvons également lire les moments du chemin de l’homme dans son rapport avec Dieu. Il peut y avoir une phase qui est comme l’enfance : une religion animée par le besoin, la dépendance. Peu à peu, l’homme grandit et s’émancipe, veut s’affranchir de cette soumission et devenir libre, adulte, capable d’agir tout seul et de faire ses choix de façon autonome, en pensant aussi pouvoir se passer de Dieu. Cette phase, précisément, est délicate, elle peut conduire à l’athéisme, mais cela cache aussi souvent l’exigence de découvrir le vrai visage de Dieu.


Heureusement pour nous, Dieu ne manque jamais d’être fidèle, et, même si nous nous éloignons et que nous nous perdons, il continue à nous suivre avec son amour, en pardonnant nos erreurs et en parlant intérieurement à notre conscience pour nous rappeler à lui.


Dans la parabole, les deux fils se comportent de façon opposée : le cadet s’en va et tombe de plus en plus bas, alors que l’aîné reste à la maison, mais lui aussi a une relation immature avec le Père ; en effet, lorsque son frère revient, l’aîné n’est pas heureux, comme l’est en revanche le Père, au contraire, il se fâche et ne veut pas rentrer chez lui. Les deux fils représentent deux manières immatures d’être en relation avec Dieu : la révolte et une obéissance infantile. Ces deux formes se surmontent grâce à l’expérience de la miséricorde. Ce n’est qu’en faisant l’expérience du pardon, en nous reconnaissant aimés d’un amour gratuit, plus grand que notre misère, mais aussi que notre justice, que nous entrons finalement dans une relation vraiment filiale et libre avec Dieu.


Chers amis, méditons cette parabole. Regardons-nous dans les deux fils et, surtout, contemplons le cœur du Père. Jetons-nous dans ses bras, et laissons-nous régénérer par son amour miséricordieux. Que la Vierge Marie, Mater misericordiae, nous y aide.


laissons nous regenerer

Laissons-nous régénérer par son amour miséricordieux 


Pape Benoît XVI

Angélus - Place Saint-Pierre - Dimanche 14 mars 2010


Chers frères et sœurs,


En ce quatrième dimanche de carême, on proclame l’Evangile du père et des deux fils, plus connu comme parabole du 'Fils prodigue' (Lc 15, 11-32). Cette page de saint Luc constitue un sommet de la spiritualité et de la littérature de tous les temps. 


En effet, que serait notre culture, l’art, et plus généralement notre civilisation sans cette révélation d’un Dieu Père plein de miséricorde ? Elle ne cesse pas de nous bouleverser et, à chaque fois que nous l’écoutons, ou que nous la lisons, elle est en mesure de nous suggérer toujours de nouvelles significations.


Ce texte évangélique a surtout le pouvoir de nous parler de Dieu, de nous faire connaître son visage, mieux encore, son cœur. Après que Jésus nous a parlé du Père miséricordieux, les choses ne sont plus comme auparavant, à présent nous connaissons Dieu : Il est notre Père qui, par amour, nous a créés libres et nous a dotés de conscience, qui souffre si nous nous perdons et qui fête notre retour.


Laissons_Nous_Regenerer_Par_Son_Amour_Misericordieux

C’est pourquoi, la relation avec Lui se construit à travers une histoire, de façon analogue à ce qui arrive à tout enfant avec ses parents : au début, il dépend d’eux ; puis, il revendique son autonomie ; et finalement - si le développement est positif -, il arrive à un rapport mûr, fondé sur la reconnaissance et sur l’amour authentique.


Dans ces étapes, nous pouvons également lire les moments du chemin de l’homme dans son rapport avec Dieu. Il peut y avoir une phase qui est comme l’enfance : une religion animée par le besoin, la dépendance. Peu à peu, l’homme grandit et s’émancipe, veut s’affranchir de cette soumission et devenir libre, adulte, capable d’agir tout seul et de faire ses choix de façon autonome, en pensant aussi pouvoir se passer de Dieu. Cette phase, précisément, est délicate, elle peut conduire à l’athéisme, mais cela cache aussi souvent l’exigence de découvrir le vrai visage de Dieu.


Heureusement pour nous, Dieu ne manque jamais d’être fidèle, et, même si nous nous éloignons et que nous nous perdons, il continue à nous suivre avec son amour, en pardonnant nos erreurs et en parlant intérieurement à notre conscience pour nous rappeler à lui.


Dans la parabole, les deux fils se comportent de façon opposée : le cadet s’en va et tombe de plus en plus bas, alors que l’aîné reste à la maison, mais lui aussi a une relation immature avec le Père ; en effet, lorsque son frère revient, l’aîné n’est pas heureux, comme l’est en revanche le Père, au contraire, il se fâche et ne veut pas rentrer chez lui. Les deux fils représentent deux manières immatures d’être en relation avec Dieu : la révolte et une obéissance infantile. Ces deux formes se surmontent grâce à l’expérience de la miséricorde. Ce n’est qu’en faisant l’expérience du pardon, en nous reconnaissant aimés d’un amour gratuit, plus grand que notre misère, mais aussi que notre justice, que nous entrons finalement dans une relation vraiment filiale et libre avec Dieu.


Chers amis, méditons cette parabole. Regardons-nous dans les deux fils et, surtout, contemplons le cœur du Père. Jetons-nous dans ses bras, et laissons-nous régénérer par son amour miséricordieux. Que la Vierge Marie, Mater misericordiae, nous y aide.


laissons nous regenerer

 
© 2024 Congrès Miséricorde France :: congresmisericordefrance.catholique.fr

Mentions légales Et Politique relative aux cookies :: Paramétrer les cookies

Accueil   La Miséricorde   Les Papes   Les congrès   Les visages   Les évêques accompagnateurs   Photos   Vidéos   Actualités   Les intentions de prières         Nous contacter
  Vatican |   Zenit |   Vatican News |   Eglise catholique en France |   Catholic on line |   Jeunes cathos |
Site réalisé avec le Système de Gestion de Contenu (SGC) imagenia, créé et développé en France par mémoire d'images.
Enregistrer et fermer × Paramétrer les cookies

© Imagenia