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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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Dimanche de la Miséricorde
Un regard sur l'Apôtre saint Thomas
Cardinal Philippe Barbarin


Dimanche 23 avril 2017, c'est la fête du Dimanche de la Miséricorde. Partout dans le monde, nous entendons, lors de l'eucharistie, l'Évangile selon saint Jean 20, 19,31 et la magnifique confession de foi de Thomas 'Mon Seigneur et mon Dieu'. Voici un extrait d'une méditation du cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, qui nous invite à dire avec l'Apôtre Thomas 'Mon Seigneur et mon Dieu'.


Saint Thomas est un merveilleux compagnon du Christ, et il peut nous aider à vivre notre vocation de disciples.

Le récit le plus connu à propos de cet Apôtre est celui de sa rencontre avec le Christ, à la fin du chapitre 20 de l'Évangile selon saint Jean, lorsque Jésus lui dit : 'Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant' (Jn 20, verset 7). Nous lisons cette page chaque année, huit jours après Pâques, mais il ne faut pas négliger les deux autres passages du même Évangile qui nous rapportent les paroles de Thomas.

Le premier se situe juste avant la montée de Jésus à Jérusalem et la résurrection de Lazare. Lorsque le Seigneur annonce que Lazare vient de mourir et qu'il veut aller auprès de lui, les disciples, hésitants et craintifs, essaient de l'en dissuader : 'Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ?'. Mais Thomas leur réplique : 'Allons y, nous aussi pour mourir avec lui !' (Jn 11,8-16). Cette parole révèle un homme courageux, décidé à suivre le Christ même sur un chemin semé d'embûches, et obligeant les autres disciples à sortir de la peur qui les paralyse.

Le deuxième passage se situe au début du discours après la Cène. Le Seigneur dit à ses disciples : 'Je pars vous préparer une place (…). Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin.' Thomas intervient alors, comme si le mot chemin l'avait touché : 'Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ?' Et vient alors la réponse admirable de Jésus : 'Moi, je suis le chemin et la vérité et la vie' (Jn 14, 4-6).

Dans chacun de ces deux épisodes, on ne sait pas si Thomas a bien suivi tout le raisonnement de Jésus qui mêle la perspective du Royaume et de sa lumière (voir les versets de Jean 11, 9 à 13), mais on sent qu'il est comme 'réveillé' par tout ce qui touche aux chemins de ce monde, et qu'il réagit de manière concrète et vigoureuse.

Au soir de Pâques
Au soir de Pâques donc, 'Thomas, l'un des Douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vient', dit l'Évangile (Jn 20,24). Pourquoi donc était-il absent ? Pourquoi n'était-il pas avec ses frères pour accueillir Jésus ressuscité, et l'entendre dire par deux fois : 'La paix soit avec vous' (Jn 20 versets 19 et 21) ? La réponse peut se déduire de l'Évangile lui-même qui explique : 'les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur des Juifs' (verset 19).
S'il n'est pas là, c'est qu'il n'a pas peur et qu'il ne veut pas rester enfermé avec les autres, paralysés, semble-t-il, par la violence de cette ville qui vient de faire mourir Jésus, et meurtris pas leur propre lâcheté au moment de la Passion. Peut-être est-il sorti dans Jérusalem – enfin un Apôtre courageux !, convaincu que les gens n'ont pas pu effacer le souvenir de celui qu'ils avaient acclamé peu de jours auparavant comme le Roi Messie (12,12-16).

Combien de fois ai-je entendu des chrétiens invoquer saint Thomas pour excuser leur paresse spirituelle ou leur peu d'ardeur à croire et à combattre les doutes ! 'Vous savez, mon Père, moi, je suis comme saint Thomas ! Tant que je n'ai pas de preuves, je n'arrive pas à croire.' J'ai envie de prendre ces personnes au mot et de leur dire : 'Vous êtes comme saint thomas ? Eh bien, venez, regardons ensemble dans l'Évangile qui il est, en vérité, ce saint Thomas derrière lequel vous vous cachez, sans vouloir le connaître vraiment. Ayez le même amour du Christ, la même fougue, la même audace que lui, et toute l'Église se réveillera !' ?  
(…)

Il me semble qu'après le désastre de la Passion, tous ont peur, sauf Thomas. C'est un homme de courage et de décision, qui n'hésite pas aller sur les chemins du monde, malgré les risques encourus. Suivons donc du regard ce cher Thomas, parcourant les rues de Jérusalem, conscient qu'il a trahi le Christ, mais lui gardant un amour sincère, animé par la certitude qu'il a été – comme tous les hommes – infiniment aimé par Celui qui est allé jusqu'au bout, jusqu'à l'extrême de l'amour (Jean 13, 1).
Je l'imagine désireux de reprendre le flambeau. Est-il possible que Jésus soit déjà oublié dans cette ville qui l'a accueilli triomphalement, le jour des Rameaux ? Il parcourt les ruelles, les places et les commerces, espérant trouver quelqu'un qui parle encore de Jésus, qui pose des questions sur ce qui a bien pu se passer pour qu'on le condamne à mort et qu'on le crucifie, alors qu'il avait passé sa vie à faire le bien… Je le vois chercher, comme un mendiant, quelqu'un qui se souvienne encore du Christ, quelqu'un qui lui reste attaché. Et rien !

Et pendant les huit jours qui suivent !

Puis, il rentre au Cénacle, dans une grande désolation intérieure, et retrouve ses compagnons d'infortune. Alors, 'les autres disciples dirent à Thomas : Nous avons vu le Seigneur ! Mais il leur déclara : Si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je n'enfonce pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! ' (Jn 20, 25). C'est peut-être là que Thomas est le plus admirable. Non seulement tous ont trahi le Christ, mais, voilà qu'en plus les autres perdent la tête ! Sa réponse à leur déclaration humainement 'délirante' est celle d'un homme de bon sens, solide et réaliste, qui appelle ses frères à garder la raison. Il ne veut pas laisser ses compagnons dans une hallucination collective.
(…)

'Mon Seigneur et mon Dieu' !
Voilà que huit jours plus tard, 'Jésus vient (…) et il était là au milieu d'eux.' Cette rencontre de Thomas avec le Seigneur ressuscité est pour nous comme un modèle d'acte de foi au Christ. 'Les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux.' Imaginons comment il a vécu le moment où le Christ a franchi la porte et est entré dans cette salle. Voilà qu'il s'entend dire avec beaucoup de bonté et peut-être un petit sourire : Thomas 'Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-là dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant'. Il est bouleversé de joie en voyant le Seigneur, tellement heureux de s'être trompé, tellement heureux que les autres aient eu raison ! Parfois, c'est un grand bonheur de reconnaître ses torts ou ses erreurs…

Souvent, dans l'iconographie - les peintures, les broderies, des vitraux…-, on représente saint Thomas en train de toucher les plaies de Jésus ou de mettre sa main dans son côté. Mais l'Évangile ne le dit pas. Il rapporte simplement l'invitation que Jésus lui fait de venir toucher. Personnellement –mais on peut penser le contraire !', je suis convaincu que Thomas n'a pas touché les plaies de Jésus. Dans sa confusion, il n'a pas osé. Il était tellement comblé que Jésus soit là, ressuscité, devant lui !

Lorsque Jésus est entre dans cette pièce, Thomas a dû se prosterner immédiatement devant lui, et il n'a pas eu besoin de toucher son corps et ses plaies ! Entendant le Christ l'appeler, l'humilier d'une certaine manière, et le réconforter en public, il a été follement heureux. Et il a fait cet acte de foi superbe, qui est l'une des plus courtes et des plus belles professions de foi de tout l'Évangile : 'Mon Seigneur et mon Dieu !', comme s'il disait : 'Je me suis trompé, quelle chance ! Seigneur, je t'adore et je t'aime !'

Lorsque j'étais enfant, on m'a appris à dire ces mots au moment de la consécration : 'Quand le prêtre élèvera l'hostie, tu te mettras à genoux et du diras : Mon Seigneur et mon Dieu !' Mais on ne m'a pas expliqué comme il est beau de dire justement ces paroles-là, au cœur de la célébration eucharistique, quand le prêtre élève devant nous le corps de Jésus, éternellement vivant, à jamais victorieux de la mort, dans le mystère de sa Pâque.

Qu'à chaque Eucharistie, lorsque Jésus est présent au milieu de nous, descendu du ciel et offert comme un bon pain vivant pour nous nourrir, nous lui disions avec les mots de Thomas : 'Mon Seigneur et mon Dieu !' *




* En Irlande, c'est l'assemblée tout entière qui dit à haute voix ces mots : 'Mon Seigneur et mon Dieu !', au moment de l'élévation. En regardant de près le chapitre 20 de l'Evangile selon saint Jean, avec ses deux parties féminine et masculine (versets 1-18 et 19-29), j'ai pensé que l'on devrait apprendre aux filles à dire le 'Rabbouni !' de Marie de Magdala (verset 16). C'est une formule encore plus courte -toute notre foi en un seul mot-, plus intuitive, et qui vient dans la bouche de celle que l'on a appelée 'l'Apôtre des apôtres', à cause de la mission que Jésus lui confie aussitôt après : 'Va plutôt trouver mes frères pour leur dire…' (Jean verset 17).
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Dimanche de la Miséricorde
Un regard sur l'Apôtre saint Thomas
Cardinal Philippe Barbarin


Dimanche 23 avril 2017, c'est la fête du Dimanche de la Miséricorde. Partout dans le monde, nous entendons, lors de l'eucharistie, l'Évangile selon saint Jean 20, 19,31 et la magnifique confession de foi de Thomas 'Mon Seigneur et mon Dieu'. Voici un extrait d'une méditation du cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, qui nous invite à dire avec l'Apôtre Thomas 'Mon Seigneur et mon Dieu'.


Saint Thomas est un merveilleux compagnon du Christ, et il peut nous aider à vivre notre vocation de disciples.

Le récit le plus connu à propos de cet Apôtre est celui de sa rencontre avec le Christ, à la fin du chapitre 20 de l'Évangile selon saint Jean, lorsque Jésus lui dit : 'Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant' (Jn 20, verset 7). Nous lisons cette page chaque année, huit jours après Pâques, mais il ne faut pas négliger les deux autres passages du même Évangile qui nous rapportent les paroles de Thomas.

Le premier se situe juste avant la montée de Jésus à Jérusalem et la résurrection de Lazare. Lorsque le Seigneur annonce que Lazare vient de mourir et qu'il veut aller auprès de lui, les disciples, hésitants et craintifs, essaient de l'en dissuader : 'Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ?'. Mais Thomas leur réplique : 'Allons y, nous aussi pour mourir avec lui !' (Jn 11,8-16). Cette parole révèle un homme courageux, décidé à suivre le Christ même sur un chemin semé d'embûches, et obligeant les autres disciples à sortir de la peur qui les paralyse.

Le deuxième passage se situe au début du discours après la Cène. Le Seigneur dit à ses disciples : 'Je pars vous préparer une place (…). Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin.' Thomas intervient alors, comme si le mot chemin l'avait touché : 'Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ?' Et vient alors la réponse admirable de Jésus : 'Moi, je suis le chemin et la vérité et la vie' (Jn 14, 4-6).

Dans chacun de ces deux épisodes, on ne sait pas si Thomas a bien suivi tout le raisonnement de Jésus qui mêle la perspective du Royaume et de sa lumière (voir les versets de Jean 11, 9 à 13), mais on sent qu'il est comme 'réveillé' par tout ce qui touche aux chemins de ce monde, et qu'il réagit de manière concrète et vigoureuse.

Au soir de Pâques
Au soir de Pâques donc, 'Thomas, l'un des Douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vient', dit l'Évangile (Jn 20,24). Pourquoi donc était-il absent ? Pourquoi n'était-il pas avec ses frères pour accueillir Jésus ressuscité, et l'entendre dire par deux fois : 'La paix soit avec vous' (Jn 20 versets 19 et 21) ? La réponse peut se déduire de l'Évangile lui-même qui explique : 'les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur des Juifs' (verset 19).
S'il n'est pas là, c'est qu'il n'a pas peur et qu'il ne veut pas rester enfermé avec les autres, paralysés, semble-t-il, par la violence de cette ville qui vient de faire mourir Jésus, et meurtris pas leur propre lâcheté au moment de la Passion. Peut-être est-il sorti dans Jérusalem – enfin un Apôtre courageux !, convaincu que les gens n'ont pas pu effacer le souvenir de celui qu'ils avaient acclamé peu de jours auparavant comme le Roi Messie (12,12-16).

Combien de fois ai-je entendu des chrétiens invoquer saint Thomas pour excuser leur paresse spirituelle ou leur peu d'ardeur à croire et à combattre les doutes ! 'Vous savez, mon Père, moi, je suis comme saint Thomas ! Tant que je n'ai pas de preuves, je n'arrive pas à croire.' J'ai envie de prendre ces personnes au mot et de leur dire : 'Vous êtes comme saint thomas ? Eh bien, venez, regardons ensemble dans l'Évangile qui il est, en vérité, ce saint Thomas derrière lequel vous vous cachez, sans vouloir le connaître vraiment. Ayez le même amour du Christ, la même fougue, la même audace que lui, et toute l'Église se réveillera !' ?  
(…)

Il me semble qu'après le désastre de la Passion, tous ont peur, sauf Thomas. C'est un homme de courage et de décision, qui n'hésite pas aller sur les chemins du monde, malgré les risques encourus. Suivons donc du regard ce cher Thomas, parcourant les rues de Jérusalem, conscient qu'il a trahi le Christ, mais lui gardant un amour sincère, animé par la certitude qu'il a été – comme tous les hommes – infiniment aimé par Celui qui est allé jusqu'au bout, jusqu'à l'extrême de l'amour (Jean 13, 1).
Je l'imagine désireux de reprendre le flambeau. Est-il possible que Jésus soit déjà oublié dans cette ville qui l'a accueilli triomphalement, le jour des Rameaux ? Il parcourt les ruelles, les places et les commerces, espérant trouver quelqu'un qui parle encore de Jésus, qui pose des questions sur ce qui a bien pu se passer pour qu'on le condamne à mort et qu'on le crucifie, alors qu'il avait passé sa vie à faire le bien… Je le vois chercher, comme un mendiant, quelqu'un qui se souvienne encore du Christ, quelqu'un qui lui reste attaché. Et rien !

Et pendant les huit jours qui suivent !

Puis, il rentre au Cénacle, dans une grande désolation intérieure, et retrouve ses compagnons d'infortune. Alors, 'les autres disciples dirent à Thomas : Nous avons vu le Seigneur ! Mais il leur déclara : Si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je n'enfonce pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! ' (Jn 20, 25). C'est peut-être là que Thomas est le plus admirable. Non seulement tous ont trahi le Christ, mais, voilà qu'en plus les autres perdent la tête ! Sa réponse à leur déclaration humainement 'délirante' est celle d'un homme de bon sens, solide et réaliste, qui appelle ses frères à garder la raison. Il ne veut pas laisser ses compagnons dans une hallucination collective.
(…)

'Mon Seigneur et mon Dieu' !
Voilà que huit jours plus tard, 'Jésus vient (…) et il était là au milieu d'eux.' Cette rencontre de Thomas avec le Seigneur ressuscité est pour nous comme un modèle d'acte de foi au Christ. 'Les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux.' Imaginons comment il a vécu le moment où le Christ a franchi la porte et est entré dans cette salle. Voilà qu'il s'entend dire avec beaucoup de bonté et peut-être un petit sourire : Thomas 'Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-là dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant'. Il est bouleversé de joie en voyant le Seigneur, tellement heureux de s'être trompé, tellement heureux que les autres aient eu raison ! Parfois, c'est un grand bonheur de reconnaître ses torts ou ses erreurs…

Souvent, dans l'iconographie - les peintures, les broderies, des vitraux…-, on représente saint Thomas en train de toucher les plaies de Jésus ou de mettre sa main dans son côté. Mais l'Évangile ne le dit pas. Il rapporte simplement l'invitation que Jésus lui fait de venir toucher. Personnellement –mais on peut penser le contraire !', je suis convaincu que Thomas n'a pas touché les plaies de Jésus. Dans sa confusion, il n'a pas osé. Il était tellement comblé que Jésus soit là, ressuscité, devant lui !

Lorsque Jésus est entre dans cette pièce, Thomas a dû se prosterner immédiatement devant lui, et il n'a pas eu besoin de toucher son corps et ses plaies ! Entendant le Christ l'appeler, l'humilier d'une certaine manière, et le réconforter en public, il a été follement heureux. Et il a fait cet acte de foi superbe, qui est l'une des plus courtes et des plus belles professions de foi de tout l'Évangile : 'Mon Seigneur et mon Dieu !', comme s'il disait : 'Je me suis trompé, quelle chance ! Seigneur, je t'adore et je t'aime !'

Lorsque j'étais enfant, on m'a appris à dire ces mots au moment de la consécration : 'Quand le prêtre élèvera l'hostie, tu te mettras à genoux et du diras : Mon Seigneur et mon Dieu !' Mais on ne m'a pas expliqué comme il est beau de dire justement ces paroles-là, au cœur de la célébration eucharistique, quand le prêtre élève devant nous le corps de Jésus, éternellement vivant, à jamais victorieux de la mort, dans le mystère de sa Pâque.

Qu'à chaque Eucharistie, lorsque Jésus est présent au milieu de nous, descendu du ciel et offert comme un bon pain vivant pour nous nourrir, nous lui disions avec les mots de Thomas : 'Mon Seigneur et mon Dieu !' *




* En Irlande, c'est l'assemblée tout entière qui dit à haute voix ces mots : 'Mon Seigneur et mon Dieu !', au moment de l'élévation. En regardant de près le chapitre 20 de l'Evangile selon saint Jean, avec ses deux parties féminine et masculine (versets 1-18 et 19-29), j'ai pensé que l'on devrait apprendre aux filles à dire le 'Rabbouni !' de Marie de Magdala (verset 16). C'est une formule encore plus courte -toute notre foi en un seul mot-, plus intuitive, et qui vient dans la bouche de celle que l'on a appelée 'l'Apôtre des apôtres', à cause de la mission que Jésus lui confie aussitôt après : 'Va plutôt trouver mes frères pour leur dire…' (Jean verset 17).

 
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