Congrès Miséricorde France

"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
  • Congrès Miséricorde France Congrès - Visages de la Miséricorde
jquery slider by WOWSlider.com v7.6

billetmois2022-9

Assomption de la Vierge Marie
Lundi 15 août 2022


Il étend sa miséricorde sur celui qui a confiance en Lui et il élève les humbles. Marie loue Dieu pour cela.


Marie, douce lumière

---------

Quand l’homme mit le pied sur la lune, il prononça une phrase qui devint célèbre : « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité ». En effet, l’humanité avait atteint un objectif historique. Mais aujourd’hui, dans l’Assomption de Marie au Ciel, nous célébrons une conquête infiniment plus grande. La Vierge Marie a posé ses pieds au paradis : elle n’y est pas allée seulement en esprit, mais aussi avec son corps, avec tout elle-même. Ce pas de la petite Vierge de Nazareth a été le grand bond en avant de l’humanité.

Il n’est pas utile d’aller sur la lune si nous ne vivons pas comme des frères sur la Terre. Mais le fait que l’une de nous habite au Ciel avec son corps nous donne de l’espérance : nous comprenons que nous sommes précieux, destinés à ressusciter. Dieu ne laissera pas notre corps disparaître dans le néant. Avec Dieu, rien ne sera perdu ! Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous sommes en marche : non pour conquérir les choses d’ici-bas, qui disparaissent, mais pour conquérir la patrie là-haut, qui est pour toujours. Et la Vierge Marie est l’étoile qui nous oriente. Elle y est allée la première. Elle, comme l’enseigne le Concile, « brille déjà devant le Peuple de Dieu en pèlerinage comme un signe d’espérance assurée et de consolation » (Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 68).

Que nous conseille notre Mère ? Aujourd’hui dans l’Évangile, la première chose qu’elle dit est : « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1, 46). Nous qui sommes habitués à entendre ces mots, nous ne faisons peut-être plus cas de leur signification. Exalter signifie littéralement « rendre grand », agrandir. Marie « agrandit le Seigneur » : non pas les problèmes, qui ne faisaient pas défaut à ce moment-là, mais le Seigneur. Combien de fois, au contraire, nous nous laissons dominer par les difficultés et prendre par les peurs ! Pas la Vierge Marie non, parce qu’elle fait de Dieu la première grandeur de sa vie. Le Magnificat jaillit de là, la joie naît de là : non pas de l’absence de problèmes, qui arrivent tôt ou tard, mais la joie naît de la présence de Dieu qui nous aide, qui est proche de nous. Parce que Dieu est grand. Et surtout, Dieu regarde les petits. Nous sommes sa faiblesse d’amour : Dieu regarde et aime les petits.

Marie, en effet, se reconnaît petite et exalte les « merveilles » (v. 49) que le Seigneur fait pour elle. Lesquelles ? D’abord le don inattendu de la vie : Marie est vierge et elle tombe enceinte ; et même Élisabeth, qui était âgée, attend un fils. Le Seigneur fait des merveilles avec les petits, avec celui qui ne se croit pas grand, mais qui donne une grande place à Dieu dans sa vie. Il étend sa miséricorde sur celui qui a confiance en Lui et il élève les humbles. Marie loue Dieu pour cela.

Et nous — pouvons-nous nous demander — nous souvenons-nous de louer Dieu ? Le remercions-nous des grandes choses qu’il a faites pour nous ? Pour chaque jour qu’il nous donne, parce qu’il nous aime et nous pardonne toujours, pour sa tendresse ? Et aussi de nous avoir donné sa Mère, des frères et des sœurs qu’il met sur notre chemin, et de nous avoir ouvert le Ciel ? Est-ce que nous remercions Dieu, est-ce que nous louons Dieu pour ces choses ? Si nous oublions le bien, notre cœur rétrécit. Mais si, comme Marie, nous nous souvenons des grandes choses que le Seigneur accomplit, si au moins une fois par jour nous l’exaltons, alors nous faisons un grand pas en avant.

Une fois par jour nous pouvons dire : « Je loue le Seigneur » ; « Béni soit le Seigneur » : c’est une petite prière de louange. C’est louer Dieu. Avec cette petite prière, notre cœur se dilatera, la joie grandira. Demandons à la Vierge Marie, porte du Ciel, la grâce de commencer chaque jour en élevant notre regard vers le ciel, vers Dieu, pour lui dire : « Merci ! », comme disent les petits aux grands.

Pape François – samedi 15 août 2020




billetmois2022-9

Assomption de la Vierge Marie
Lundi 15 août 2022


Il étend sa miséricorde sur celui qui a confiance en Lui et il élève les humbles. Marie loue Dieu pour cela.


Marie, douce lumière

---------

Quand l’homme mit le pied sur la lune, il prononça une phrase qui devint célèbre : « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité ». En effet, l’humanité avait atteint un objectif historique. Mais aujourd’hui, dans l’Assomption de Marie au Ciel, nous célébrons une conquête infiniment plus grande. La Vierge Marie a posé ses pieds au paradis : elle n’y est pas allée seulement en esprit, mais aussi avec son corps, avec tout elle-même. Ce pas de la petite Vierge de Nazareth a été le grand bond en avant de l’humanité.

Il n’est pas utile d’aller sur la lune si nous ne vivons pas comme des frères sur la Terre. Mais le fait que l’une de nous habite au Ciel avec son corps nous donne de l’espérance : nous comprenons que nous sommes précieux, destinés à ressusciter. Dieu ne laissera pas notre corps disparaître dans le néant. Avec Dieu, rien ne sera perdu ! Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous sommes en marche : non pour conquérir les choses d’ici-bas, qui disparaissent, mais pour conquérir la patrie là-haut, qui est pour toujours. Et la Vierge Marie est l’étoile qui nous oriente. Elle y est allée la première. Elle, comme l’enseigne le Concile, « brille déjà devant le Peuple de Dieu en pèlerinage comme un signe d’espérance assurée et de consolation » (Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 68).

Que nous conseille notre Mère ? Aujourd’hui dans l’Évangile, la première chose qu’elle dit est : « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1, 46). Nous qui sommes habitués à entendre ces mots, nous ne faisons peut-être plus cas de leur signification. Exalter signifie littéralement « rendre grand », agrandir. Marie « agrandit le Seigneur » : non pas les problèmes, qui ne faisaient pas défaut à ce moment-là, mais le Seigneur. Combien de fois, au contraire, nous nous laissons dominer par les difficultés et prendre par les peurs ! Pas la Vierge Marie non, parce qu’elle fait de Dieu la première grandeur de sa vie. Le Magnificat jaillit de là, la joie naît de là : non pas de l’absence de problèmes, qui arrivent tôt ou tard, mais la joie naît de la présence de Dieu qui nous aide, qui est proche de nous. Parce que Dieu est grand. Et surtout, Dieu regarde les petits. Nous sommes sa faiblesse d’amour : Dieu regarde et aime les petits.

Marie, en effet, se reconnaît petite et exalte les « merveilles » (v. 49) que le Seigneur fait pour elle. Lesquelles ? D’abord le don inattendu de la vie : Marie est vierge et elle tombe enceinte ; et même Élisabeth, qui était âgée, attend un fils. Le Seigneur fait des merveilles avec les petits, avec celui qui ne se croit pas grand, mais qui donne une grande place à Dieu dans sa vie. Il étend sa miséricorde sur celui qui a confiance en Lui et il élève les humbles. Marie loue Dieu pour cela.

Et nous — pouvons-nous nous demander — nous souvenons-nous de louer Dieu ? Le remercions-nous des grandes choses qu’il a faites pour nous ? Pour chaque jour qu’il nous donne, parce qu’il nous aime et nous pardonne toujours, pour sa tendresse ? Et aussi de nous avoir donné sa Mère, des frères et des sœurs qu’il met sur notre chemin, et de nous avoir ouvert le Ciel ? Est-ce que nous remercions Dieu, est-ce que nous louons Dieu pour ces choses ? Si nous oublions le bien, notre cœur rétrécit. Mais si, comme Marie, nous nous souvenons des grandes choses que le Seigneur accomplit, si au moins une fois par jour nous l’exaltons, alors nous faisons un grand pas en avant.

Une fois par jour nous pouvons dire : « Je loue le Seigneur » ; « Béni soit le Seigneur » : c’est une petite prière de louange. C’est louer Dieu. Avec cette petite prière, notre cœur se dilatera, la joie grandira. Demandons à la Vierge Marie, porte du Ciel, la grâce de commencer chaque jour en élevant notre regard vers le ciel, vers Dieu, pour lui dire : « Merci ! », comme disent les petits aux grands.

Pape François – samedi 15 août 2020




 
© 2024 Congrès Miséricorde France :: congresmisericordefrance.catholique.fr

Mentions légales Et Politique relative aux cookies :: Paramétrer les cookies

Accueil   La Miséricorde   Les Papes   Les congrès   Les visages   Les évêques accompagnateurs   Photos   Vidéos   Actualités   Les intentions de prières         Nous contacter
  Vatican |   Zenit |   Vatican News |   Eglise catholique en France |   Catholic on line |   Jeunes cathos |
Site réalisé avec le Système de Gestion de Contenu (SGC) imagenia, créé et développé en France par mémoire d'images.
Enregistrer et fermer × Paramétrer les cookies

© Imagenia