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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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billetmois2022-16

Notre propre vie peut servir pour annoncer la miséricorde de Dieu
Pape Benoît XVI « Entré dans la vie » le samedi 31 décembre 2022


En ce début d’année 2023, chacun, chacune dresse un bilan de l’année écoulée, présente ses vœux, et fixe des priorités pour cette Nouvelle Année.  Cet extrait d’un message du Pape Benoît XVI peut nous aider pour que notre propre vie puisse servir pour annoncer la miséricorde de Dieu.

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Chers frères et sœurs,

Selon une antique tradition, le dimanche d'aujourd'hui prend le nom de Dimanche in Albis. En ce jour, les néophytes de la veillée pascale revêtaient une fois de plus leur habit blanc, symbole de la lumière que le Seigneur leur avait donnée dans le Baptême. Par la suite, ils devaient déposer leur habit blanc, mais devaient introduire la nouvelle luminosité qui leur avait été conférée dans leur vie quotidienne ; ils devaient préserver avec soin la flamme délicate de la vérité et du bien que le Seigneur avait allumée en eux, pour apporter ainsi dans notre monde un peu de la lumière et de la bonté de Dieu.

Le Saint-Père Jean-Paul II voulut que ce dimanche soit célébré comme la Fête de la Divine Miséricorde:  dans la parole 'miséricorde', il trouvait résumé et à nouveau interprété pour notre époque tout le mystère de la Rédemption. Il vécut sous deux régimes dictatoriaux, et, au contact de la pauvreté, de la nécessité et de la violence, il ressentit profondément la puissance des ténèbres, qui menace le monde également à notre époque. Mais il fit également l'expérience, avec tout autant de force, de la présence de Dieu qui s'oppose à toutes ces forces à travers son pouvoir totalement différent et divin :  avec le pouvoir de la miséricorde. C'est la miséricorde qui met une limite au mal. En elle s'exprime la nature toute particulière de Dieu - sa sainteté, le pouvoir de la vérité et de l'amour.

Il y a deux ans, après les premières Vêpres de cette fête, Jean-Paul II achevait son existence terrestre. En mourant, il est entré dans la lumière de la Divine Miséricorde, dont il nous parle à présent de façon nouvelle, au-delà de la mort et à partir de Dieu. Ayez confiance - nous dit-il - dans la Divine Miséricorde ! Devenez jour après jour des hommes et des femmes de la miséricorde de Dieu ! La miséricorde est l'habit de lumière que le Seigneur nous a donné dans le Baptême.Nous ne devons pas laisser s'éteindre cette lumière ; au contraire, elle doit croître en nous chaque jour et apporter ainsi au monde l'annonce joyeuse de Dieu.

Ces jours particulièrement illuminés par la lumière de la divine miséricorde coïncident précisément avec une occasion pour moi significative :  je peux porter mon regard en arrière sur 80 années de vie. (…)

Nous sommes rassemblés ici pour réfléchir sur le déroulement d'une longue période de mon existence. Bien sûr, la liturgie ne doit pas servir à parler de son moi, de soi-même ; toutefois, notre propre vie peut servir pour annoncer la miséricorde de Dieu.'Venez, écoutez que je raconte, vous tous les craignant-Dieu, ce qu'il a fait pour mon âme' dit un Psaume (65, [66], 16). J'ai toujours considéré comme un grand don de la Divine Miséricorde que la naissance et la renaissance m'aient été accordées, pour ainsi dire, le même jour sous le signe du début de Pâques. Ainsi, le même jour, je suis né membre de ma propre famille et de la grande famille de Dieu.

Oui, je rends grâce à Dieu car j'ai pu faire l'expérience de ce que signifie la 'famille' ; j'ai pu faire l'expérience de ce que signifie la paternité, de sorte que la parole sur Dieu comme Père est devenue compréhensible pour moi de l'intérieur ; sur la base de l'expérience humaine m'a été dévoilé l'accès au Père grand et bienveillant qui est au ciel.  Devant Lui, nous avons une responsabilité, mais dans le même temps, Il nous donne confiance, car dans sa justice transparaît toujours la miséricorde et la bonté avec lesquelles il accepte également notre faiblesse et nous soutient, de sorte que peu à peu, nous pouvons apprendre à marcher droit.
(…)

Naissance et renaissance ; famille terrestre et grande famille de Dieu - tel est le grand don des multiples miséricordes de Dieu, le fondement sur lequel nous nous appuyons.

En poursuivant sur le chemin de la vie, je rencontrai ensuite un don nouveau et exigeant :  l'appel au ministère sacerdotal. En la fête des saints Pierre et Paul de 1951, lorsque, avec quarante compagnons, nous nous trouvâmes dans la Cathédrale de Freising, étendus sur le sol et que tous les saints furent invoqués sur nous, la conscience de la pauvreté de mon existence face à ce devoir me pesait. Certes, le fait que la protection des saints de Dieu, des vivants et des morts, soit invoquée sur nous était un réconfort. Je savais que je n'aurais pas été seul. Et quel réconfort me procuraient les paroles de Jésus que, par la suite, au cours de la liturgie de l'Ordination, nous pûmes entendre des lèvres de l’évêque :  'Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis'. J'ai pu en faire l'expérience profonde :  Lui, le Seigneur, n'est pas seulement Seigneur, mais également ami. Il a posé sa main sur moi et ne me quittera pas. Ces paroles étaient prononcées alors que l'on conférait la faculté d'administrer le Sacrement de la réconciliation et ainsi, au nom du Christ, de pardonner les péchés. C'est la même chose que nous avons écoutée aujourd'hui dans l’Évangile :  le Seigneur souffle sur ses disciples. Il leur accorde son Esprit - l'Esprit Saint :  'Ceux à qui vous remettez les péchés, ils leur seront remis...'. L'Esprit de Jésus Christ est la puissance du pardon. C'est la puissance de la Divine Miséricorde. Elle donne la capacité de recommencer depuis le début - toujours à nouveau. L'amitié de Jésus Christ est l'amitié de Celui qui fait de nous des personnes qui pardonnent, de Celui qui nous pardonne aussi, nous relève continuellement de notre faiblesse et précisément ainsi, nous éduque, diffuse en nous la conscience du devoir intérieur de l'amour, du devoir de répondre à sa confiance avec notre fidélité.

Dans le passage évangélique d'aujourd'hui, nous avons également écouté le récit de la rencontre de l'apôtre Thomas avec le Seigneur ressuscité :  il est accordé à l'apôtre de toucher ses blessures et ainsi, il le reconnaît - il le reconnaît, au-delà de l'identité humaine de Jésus de Nazareth, dans son identité véritable et plus profonde :  'Mon Seigneur et mon Dieu !' (Jn 20, 28). Le Seigneur a apporté avec lui ses blessures dans l'éternité. C'est un Dieu blessé ; il s'est laissé blesser par l'amour pour nous. Les blessures sont pour nous le signe qu'Il nous comprend et qu'il se laisse blesser par l'amour pour nous. Comme nous pouvons nous aussi toucher ses blessures dans l'histoire de notre temps ! En effet, il se laisse toujours blesser à nouveau pour nous. Quelle certitude de sa miséricorde et quel réconfort celles-ci signifient pour nous ! Et quelle certitude nous donnent-elles sur ce qu'Il est :  'Mon Seigneur et mon Dieu !'. Et combien elles constituent pour nous un devoir de nous laisser blesser à notre tour pour Lui !

Les miséricordes de Dieu nous accompagnent jour après jour. Il suffit que nous ayons le cœur vigilant pour pouvoir les percevoir. Nous sommes trop enclins à ressentir uniquement la difficulté quotidienne qui nous a été imposée en tant que fils d'Adam. Si toutefois, nous ouvrons notre cœur, alors, nous pouvons, même plongés en elle, constater sans cesse également combien Dieu est bon avec nous ; combien Il pense à nous précisément dans les petites choses, nous aidant ainsi à atteindre les grandes.  
(…)

Extrait – Homélie du Pape Benoît XVI, deuxième dimanche de Pâques 15 avril 2007, à l’occasion de son 80ème anniversaire.





billetmois2022-16

Notre propre vie peut servir pour annoncer la miséricorde de Dieu
Pape Benoît XVI « Entré dans la vie » le samedi 31 décembre 2022


En ce début d’année 2023, chacun, chacune dresse un bilan de l’année écoulée, présente ses vœux, et fixe des priorités pour cette Nouvelle Année.  Cet extrait d’un message du Pape Benoît XVI peut nous aider pour que notre propre vie puisse servir pour annoncer la miséricorde de Dieu.

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Chers frères et sœurs,

Selon une antique tradition, le dimanche d'aujourd'hui prend le nom de Dimanche in Albis. En ce jour, les néophytes de la veillée pascale revêtaient une fois de plus leur habit blanc, symbole de la lumière que le Seigneur leur avait donnée dans le Baptême. Par la suite, ils devaient déposer leur habit blanc, mais devaient introduire la nouvelle luminosité qui leur avait été conférée dans leur vie quotidienne ; ils devaient préserver avec soin la flamme délicate de la vérité et du bien que le Seigneur avait allumée en eux, pour apporter ainsi dans notre monde un peu de la lumière et de la bonté de Dieu.

Le Saint-Père Jean-Paul II voulut que ce dimanche soit célébré comme la Fête de la Divine Miséricorde:  dans la parole 'miséricorde', il trouvait résumé et à nouveau interprété pour notre époque tout le mystère de la Rédemption. Il vécut sous deux régimes dictatoriaux, et, au contact de la pauvreté, de la nécessité et de la violence, il ressentit profondément la puissance des ténèbres, qui menace le monde également à notre époque. Mais il fit également l'expérience, avec tout autant de force, de la présence de Dieu qui s'oppose à toutes ces forces à travers son pouvoir totalement différent et divin :  avec le pouvoir de la miséricorde. C'est la miséricorde qui met une limite au mal. En elle s'exprime la nature toute particulière de Dieu - sa sainteté, le pouvoir de la vérité et de l'amour.

Il y a deux ans, après les premières Vêpres de cette fête, Jean-Paul II achevait son existence terrestre. En mourant, il est entré dans la lumière de la Divine Miséricorde, dont il nous parle à présent de façon nouvelle, au-delà de la mort et à partir de Dieu. Ayez confiance - nous dit-il - dans la Divine Miséricorde ! Devenez jour après jour des hommes et des femmes de la miséricorde de Dieu ! La miséricorde est l'habit de lumière que le Seigneur nous a donné dans le Baptême.Nous ne devons pas laisser s'éteindre cette lumière ; au contraire, elle doit croître en nous chaque jour et apporter ainsi au monde l'annonce joyeuse de Dieu.

Ces jours particulièrement illuminés par la lumière de la divine miséricorde coïncident précisément avec une occasion pour moi significative :  je peux porter mon regard en arrière sur 80 années de vie. (…)

Nous sommes rassemblés ici pour réfléchir sur le déroulement d'une longue période de mon existence. Bien sûr, la liturgie ne doit pas servir à parler de son moi, de soi-même ; toutefois, notre propre vie peut servir pour annoncer la miséricorde de Dieu.'Venez, écoutez que je raconte, vous tous les craignant-Dieu, ce qu'il a fait pour mon âme' dit un Psaume (65, [66], 16). J'ai toujours considéré comme un grand don de la Divine Miséricorde que la naissance et la renaissance m'aient été accordées, pour ainsi dire, le même jour sous le signe du début de Pâques. Ainsi, le même jour, je suis né membre de ma propre famille et de la grande famille de Dieu.

Oui, je rends grâce à Dieu car j'ai pu faire l'expérience de ce que signifie la 'famille' ; j'ai pu faire l'expérience de ce que signifie la paternité, de sorte que la parole sur Dieu comme Père est devenue compréhensible pour moi de l'intérieur ; sur la base de l'expérience humaine m'a été dévoilé l'accès au Père grand et bienveillant qui est au ciel.  Devant Lui, nous avons une responsabilité, mais dans le même temps, Il nous donne confiance, car dans sa justice transparaît toujours la miséricorde et la bonté avec lesquelles il accepte également notre faiblesse et nous soutient, de sorte que peu à peu, nous pouvons apprendre à marcher droit.
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Naissance et renaissance ; famille terrestre et grande famille de Dieu - tel est le grand don des multiples miséricordes de Dieu, le fondement sur lequel nous nous appuyons.

En poursuivant sur le chemin de la vie, je rencontrai ensuite un don nouveau et exigeant :  l'appel au ministère sacerdotal. En la fête des saints Pierre et Paul de 1951, lorsque, avec quarante compagnons, nous nous trouvâmes dans la Cathédrale de Freising, étendus sur le sol et que tous les saints furent invoqués sur nous, la conscience de la pauvreté de mon existence face à ce devoir me pesait. Certes, le fait que la protection des saints de Dieu, des vivants et des morts, soit invoquée sur nous était un réconfort. Je savais que je n'aurais pas été seul. Et quel réconfort me procuraient les paroles de Jésus que, par la suite, au cours de la liturgie de l'Ordination, nous pûmes entendre des lèvres de l’évêque :  'Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis'. J'ai pu en faire l'expérience profonde :  Lui, le Seigneur, n'est pas seulement Seigneur, mais également ami. Il a posé sa main sur moi et ne me quittera pas. Ces paroles étaient prononcées alors que l'on conférait la faculté d'administrer le Sacrement de la réconciliation et ainsi, au nom du Christ, de pardonner les péchés. C'est la même chose que nous avons écoutée aujourd'hui dans l’Évangile :  le Seigneur souffle sur ses disciples. Il leur accorde son Esprit - l'Esprit Saint :  'Ceux à qui vous remettez les péchés, ils leur seront remis...'. L'Esprit de Jésus Christ est la puissance du pardon. C'est la puissance de la Divine Miséricorde. Elle donne la capacité de recommencer depuis le début - toujours à nouveau. L'amitié de Jésus Christ est l'amitié de Celui qui fait de nous des personnes qui pardonnent, de Celui qui nous pardonne aussi, nous relève continuellement de notre faiblesse et précisément ainsi, nous éduque, diffuse en nous la conscience du devoir intérieur de l'amour, du devoir de répondre à sa confiance avec notre fidélité.

Dans le passage évangélique d'aujourd'hui, nous avons également écouté le récit de la rencontre de l'apôtre Thomas avec le Seigneur ressuscité :  il est accordé à l'apôtre de toucher ses blessures et ainsi, il le reconnaît - il le reconnaît, au-delà de l'identité humaine de Jésus de Nazareth, dans son identité véritable et plus profonde :  'Mon Seigneur et mon Dieu !' (Jn 20, 28). Le Seigneur a apporté avec lui ses blessures dans l'éternité. C'est un Dieu blessé ; il s'est laissé blesser par l'amour pour nous. Les blessures sont pour nous le signe qu'Il nous comprend et qu'il se laisse blesser par l'amour pour nous. Comme nous pouvons nous aussi toucher ses blessures dans l'histoire de notre temps ! En effet, il se laisse toujours blesser à nouveau pour nous. Quelle certitude de sa miséricorde et quel réconfort celles-ci signifient pour nous ! Et quelle certitude nous donnent-elles sur ce qu'Il est :  'Mon Seigneur et mon Dieu !'. Et combien elles constituent pour nous un devoir de nous laisser blesser à notre tour pour Lui !

Les miséricordes de Dieu nous accompagnent jour après jour. Il suffit que nous ayons le cœur vigilant pour pouvoir les percevoir. Nous sommes trop enclins à ressentir uniquement la difficulté quotidienne qui nous a été imposée en tant que fils d'Adam. Si toutefois, nous ouvrons notre cœur, alors, nous pouvons, même plongés en elle, constater sans cesse également combien Dieu est bon avec nous ; combien Il pense à nous précisément dans les petites choses, nous aidant ainsi à atteindre les grandes.  
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Extrait – Homélie du Pape Benoît XVI, deuxième dimanche de Pâques 15 avril 2007, à l’occasion de son 80ème anniversaire.





 
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