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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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billetmois-2019-10

Église missionnaire 

témoin de miséricorde

 

En ce mois d'octobre 2019, mois missionnaire extraordinaire décidé par le  Pape François , nous vous proposons de lire ces paroles du  Pape évoquant l'Eglise missionnaire et la Miséricorde  dans son message pour la Journée Mondiale des Missions 2016 (Année jubilaire de la Miséricorde).



Chers frères et sœurs,


(…) Nous sommes tous invités à  “sortir”, en tant que disciples missionnaires, chacun mettant au service des autres ses propres talents, sa propre créativité, sa propre sagesse et sa propre expérience en ce qui concerne l’annonce du message de la tendresse et de la compassion de Dieu à l’ensemble de la famille humaine. Sur la base du mandat missionnaire, l’Église prend soin de ceux qui ne connaissent pas l’Évangile, parce qu’elle désire que tous soient sauvés et arrivent à faire l’expérience de l’amour du Seigneur. Elle « a pour mission d’annoncer la miséricorde de Dieu, cœur battant de l’Évangile » (Le Visage de la Miséricorde, n.12) et de la proclamer dans tous les coins de la terre, jusqu’à atteindre tout homme, femme, personne âgée, jeune et enfant.


La miséricorde est source de joie intime pour le cœur du Père lorsqu’Il rencontre toute créature humaine. Depuis le début, Il s’adresse avec amour même aux plus fragiles, parce que sa grandeur et sa puissance se révèlent justement dans la capacité de s’identifier avec les petits, les exclus, les opprimés (cf. Dt 4,31 ; Ps 86,15 ; 103,8 ; 111,4). Il est le Dieu bienveillant, attentif, fidèle. Il se fait proche de ceux qui sont dans le besoin pour être proche de tous, en particulier des pauvres. Il s’implique avec tendresse dans la réalité humaine comme le feraient un père et une mère dans la vie de leurs enfants (cf. Jr 31,20). Le terme utilisé dans la Bible pour exprimer la miséricorde renvoie au sein maternel et par suite à l’amour d’une mère envers ses enfants, ces enfants qu’elle aimera toujours, en toute circonstance et quoi qu’il arrive parce qu’ils sont fruits de son sein. Il s’agit là également d’un aspect essentiel de l’amour que Dieu nourrit envers tous ses enfants, en particulier envers les membres du peuple qu’Il a généré et qu’Il veut élever et éduquer. Face à leurs fragilités et à leurs infidélités, son cœur s’émeut et frémit de compassion (cf. Os 11,8) et cependant Il est miséricordieux envers tous, son amour est pour tous les peuples et sa tendresse s’étend à toutes les créatures (cf. Ps 144,8-9).


La miséricorde trouve sa manifestation la plus haute et la plus accomplie en Jésus, le Verbe incarné. Il révèle le visage du Père riche en miséricorde, il « en parle et l'explique à l'aide d'images et de paraboles, mais surtout il l'incarne et la personnifie » (Jean-Paul II, Dieu riche en Miséricorde, n. 2). En accueillant et en suivant Jésus par l’intermédiaire de l’Évangile et des Sacrements, sous l’action de l’Esprit Saint, nous pouvons devenir miséricordieux comme notre Père céleste, en apprenant à aimer comme Il nous aime et en faisant de notre vie un don gratuit, un signe de Sa bonté (cf. Le Visage de la Miséricorde, n. 3). 


L’Église en premier lieu, au milieu de l’humanité, est la communauté qui vit de la miséricorde du Christ. Elle se sent toujours regardée et choisie par Lui avec un amour miséricordieux et de cet amour, elle tire le style de son mandat, elle vit de lui et elle le fait connaître aux peuples dans un dialogue respectueux avec chaque culture et conviction religieuse.


De cet amour de miséricorde rendent témoignage, comme aux premiers temps de l’expérience ecclésiale, de nombreux hommes et femmes de tout âge et de toute condition. La considérable et croissante présence féminine au sein du monde missionnaire, à côté de celle des hommes, constitue un signe éloquent de l’amour maternel de Dieu. Les femmes, laïques ou consacrées, et aujourd’hui également de nombreuses familles, réalisent leur vocation missionnaire sous des formes variées : de l’annonce directe de l’Évangile au service caritatif. À côté de l’œuvre évangélisatrice et sacramentelle des missionnaires, les femmes et les familles comprennent souvent de manière plus adéquate les problèmes des personnes et savent les affronter de manière opportune et parfois inédite, en prenant soin de la vie, en accordant une attention particulière aux personnes plutôt qu’aux structures et, en mettant en jeu toutes les ressources humaines et spirituelles dans la construction de l’harmonie, des relations, de la paix, de la solidarité, du dialogue, de la collaboration et de la fraternité, tant dans le cadre des rapports interpersonnels que dans celui plus vaste de la vie sociale et culturelle et en particulier du soin des pauvres.


En de nombreux lieux, l’Évangélisation est lancée au travers de l’activité éducative, à laquelle l’œuvre missionnaire consacre engagement et temps, comme le vigneron miséricordieux de l’Évangile (cf. Lc 13,7-9 ; Jn 15,1), avec la patience d’attendre les fruits après des années de lente formation. Sont ainsi suscitées des personnes capables d’évangéliser et de faire arriver l’Évangile où l’on ne s’attendrait pas à le voir réalisé (…).


Chaque peuple et chaque culture ont le droit de recevoir le message du salut qui est don de Dieu pour tous. Cela est d’autant plus nécessaire si nous considérons combien d’injustices, de guerres, de crises humanitaires attendent aujourd’hui de trouver une solution. Les missionnaires savent par expérience que l’Évangile du pardon et de la miséricorde peut apporter la joie et la réconciliation, la justice et la paix. Le mandat de l’Évangile, « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,19-20) ne s’est pas achevé. Au contraire, il nous engage tous, dans les scénarios présents et les défis actuels, à nous sentir appelés à une “sortie” missionnaire renouvelée, ainsi que je l’indiquais également dans l’Exhortation apostolique La Joie de l’Evangile : « Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile » (n. 20).


(…).



billetmois-2019-10

Église missionnaire 

témoin de miséricorde

 

En ce mois d'octobre 2019, mois missionnaire extraordinaire décidé par le  Pape François , nous vous proposons de lire ces paroles du  Pape évoquant l'Eglise missionnaire et la Miséricorde  dans son message pour la Journée Mondiale des Missions 2016 (Année jubilaire de la Miséricorde).



Chers frères et sœurs,


(…) Nous sommes tous invités à  “sortir”, en tant que disciples missionnaires, chacun mettant au service des autres ses propres talents, sa propre créativité, sa propre sagesse et sa propre expérience en ce qui concerne l’annonce du message de la tendresse et de la compassion de Dieu à l’ensemble de la famille humaine. Sur la base du mandat missionnaire, l’Église prend soin de ceux qui ne connaissent pas l’Évangile, parce qu’elle désire que tous soient sauvés et arrivent à faire l’expérience de l’amour du Seigneur. Elle « a pour mission d’annoncer la miséricorde de Dieu, cœur battant de l’Évangile » (Le Visage de la Miséricorde, n.12) et de la proclamer dans tous les coins de la terre, jusqu’à atteindre tout homme, femme, personne âgée, jeune et enfant.


La miséricorde est source de joie intime pour le cœur du Père lorsqu’Il rencontre toute créature humaine. Depuis le début, Il s’adresse avec amour même aux plus fragiles, parce que sa grandeur et sa puissance se révèlent justement dans la capacité de s’identifier avec les petits, les exclus, les opprimés (cf. Dt 4,31 ; Ps 86,15 ; 103,8 ; 111,4). Il est le Dieu bienveillant, attentif, fidèle. Il se fait proche de ceux qui sont dans le besoin pour être proche de tous, en particulier des pauvres. Il s’implique avec tendresse dans la réalité humaine comme le feraient un père et une mère dans la vie de leurs enfants (cf. Jr 31,20). Le terme utilisé dans la Bible pour exprimer la miséricorde renvoie au sein maternel et par suite à l’amour d’une mère envers ses enfants, ces enfants qu’elle aimera toujours, en toute circonstance et quoi qu’il arrive parce qu’ils sont fruits de son sein. Il s’agit là également d’un aspect essentiel de l’amour que Dieu nourrit envers tous ses enfants, en particulier envers les membres du peuple qu’Il a généré et qu’Il veut élever et éduquer. Face à leurs fragilités et à leurs infidélités, son cœur s’émeut et frémit de compassion (cf. Os 11,8) et cependant Il est miséricordieux envers tous, son amour est pour tous les peuples et sa tendresse s’étend à toutes les créatures (cf. Ps 144,8-9).


La miséricorde trouve sa manifestation la plus haute et la plus accomplie en Jésus, le Verbe incarné. Il révèle le visage du Père riche en miséricorde, il « en parle et l'explique à l'aide d'images et de paraboles, mais surtout il l'incarne et la personnifie » (Jean-Paul II, Dieu riche en Miséricorde, n. 2). En accueillant et en suivant Jésus par l’intermédiaire de l’Évangile et des Sacrements, sous l’action de l’Esprit Saint, nous pouvons devenir miséricordieux comme notre Père céleste, en apprenant à aimer comme Il nous aime et en faisant de notre vie un don gratuit, un signe de Sa bonté (cf. Le Visage de la Miséricorde, n. 3). 


L’Église en premier lieu, au milieu de l’humanité, est la communauté qui vit de la miséricorde du Christ. Elle se sent toujours regardée et choisie par Lui avec un amour miséricordieux et de cet amour, elle tire le style de son mandat, elle vit de lui et elle le fait connaître aux peuples dans un dialogue respectueux avec chaque culture et conviction religieuse.


De cet amour de miséricorde rendent témoignage, comme aux premiers temps de l’expérience ecclésiale, de nombreux hommes et femmes de tout âge et de toute condition. La considérable et croissante présence féminine au sein du monde missionnaire, à côté de celle des hommes, constitue un signe éloquent de l’amour maternel de Dieu. Les femmes, laïques ou consacrées, et aujourd’hui également de nombreuses familles, réalisent leur vocation missionnaire sous des formes variées : de l’annonce directe de l’Évangile au service caritatif. À côté de l’œuvre évangélisatrice et sacramentelle des missionnaires, les femmes et les familles comprennent souvent de manière plus adéquate les problèmes des personnes et savent les affronter de manière opportune et parfois inédite, en prenant soin de la vie, en accordant une attention particulière aux personnes plutôt qu’aux structures et, en mettant en jeu toutes les ressources humaines et spirituelles dans la construction de l’harmonie, des relations, de la paix, de la solidarité, du dialogue, de la collaboration et de la fraternité, tant dans le cadre des rapports interpersonnels que dans celui plus vaste de la vie sociale et culturelle et en particulier du soin des pauvres.


En de nombreux lieux, l’Évangélisation est lancée au travers de l’activité éducative, à laquelle l’œuvre missionnaire consacre engagement et temps, comme le vigneron miséricordieux de l’Évangile (cf. Lc 13,7-9 ; Jn 15,1), avec la patience d’attendre les fruits après des années de lente formation. Sont ainsi suscitées des personnes capables d’évangéliser et de faire arriver l’Évangile où l’on ne s’attendrait pas à le voir réalisé (…).


Chaque peuple et chaque culture ont le droit de recevoir le message du salut qui est don de Dieu pour tous. Cela est d’autant plus nécessaire si nous considérons combien d’injustices, de guerres, de crises humanitaires attendent aujourd’hui de trouver une solution. Les missionnaires savent par expérience que l’Évangile du pardon et de la miséricorde peut apporter la joie et la réconciliation, la justice et la paix. Le mandat de l’Évangile, « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,19-20) ne s’est pas achevé. Au contraire, il nous engage tous, dans les scénarios présents et les défis actuels, à nous sentir appelés à une “sortie” missionnaire renouvelée, ainsi que je l’indiquais également dans l’Exhortation apostolique La Joie de l’Evangile : « Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile » (n. 20).


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