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"La Miséricorde de Dieu est pour tous" - Pape François

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2018-bdm-02

L'Évangile, chemin de miséricorde pour se préparer à Pâques


Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.


Le Carême

Le mot « Carême »  vient du latin  quadragesima  qui veut dire « quarantième », parce qu’il commence le quarantième jour avant Pâques. Dans la Bible, le nombre « quarante »  a une valeur symbolique : les quarante ans du séjour des Hébreux au désert, durant l'Exode,  et  les quarante jours de Jésus au désert, au lendemain de son baptême. Jésus prie, jeûne, est tenté par le diable (Mt 4, 2), puis il proclame la Bonne Nouvelle du Royaume.


40 : un nombre qui exprime à la fois le temps de l’épreuve et de la patience, de la sollicitude de Dieu 

Le peuple juif passe quarante ans dans le désert, avant l’entrée dans la Terre promise (Nb 14,1-45).

Jonas laisse quarante jours à Ninive pour se repentir (Jon 3, 4).


40 : un nombre qui exprime aussi le temps de la prière et de l’intercession 

Moïse entra dans la nuée et monta sur la montagne, « quarante jours et quarante nuits » (Ex 24, 18). Sur le mont Sinaï, Dieu lui fait le don de la Loi.

Après l'épisode du veau d'or, Moïse intercède et fait pénitence quarante jours pour que le Seigneur épargne la vie au peuple (Dt 9, 25).

Élie marche quarante jours et quarante nuits jusqu’en Horeb (1 Rois 19, 8), jusqu’au mont Carmel pour entendre la voix de Dieu, dans la brise légère, après avoir été nourri miraculeusement.


Ces quarante jours du Carême nous préparent à accueillir la Joie de la Résurrection du Seigneur, le jour de Pâques, qui se déploie durant huit jours jusqu'au Dimanche de la Miséricorde Divine. Durant ce Carême, qui commencera le Mercredi des Cendres 14 février, nous sommes invités à prier, jeûner, partager, recevoir le sacrement de réconciliation, lire, chaque jour, un passage d'Évangile, par exemple l'évangile du jour. 


L'Évangile, un chemin de Miséricorde

Écouter, lire, chaque jour du Carême, un passage de l'Évangile, c'est recevoir  la Parole de Dieu, Parole de Vie, c'est accueillir le Christ, se nourrir de Lui.  L'Évangile est si riche d'enseignements de miséricorde et il nous forme à la Miséricorde, car « La Miséricorde est le noyau central du message évangélique » (Pape Benoît XVI, Dimanche de la Miséricorde, 30 mars 2008).


Beaucoup d'hommes et de femmes, dans notre monde, ont soif de recevoir la Miséricorde de Dieu, source de vie, de lumière, et de paix, mais bien peu osent annoncer, témoigner de cette Bonne Nouvelle.  Pourtant, cette annonce miséricordieuse fut au cœur du ministère messianique du Christ. « Jésus parcourait toutes les villes et villages, … proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité » (Mt 9, 35). Dans tout l'Évangile, nous voyons Jésus se pencher, avec une immense compassion, sur toutes les souffrances humaines. Ainsi, Jésus dit : « Venez à moi vous tous qui peinez, qui êtes chargés, et moi, je vous reposerai » (Mt 11, 28), puis, il ajoute : « Prenez mon joug sur vous », c'est-à-dire, comme le disent tous les commentaires, le joug de la Torah, le joug de la loi d'Amour de Dieu et du prochain, qui n'est pas un joug rugueux et pesant, mais un joug bienfaisant et reposant, parce que nous le portons conjointement avec Jésus. Mais pour cela, Jésus nous demande : « Apprenez de moi (ou d'auprès de moi) que je suis doux et humble de cœur ». Cette humilité, cette douceur sont les conditions de la Miséricorde et de la joie, de la paix qu'elle apporte. Apprendre le Christ, c'est apprendre la miséricorde et apprendre la Miséricorde, c'est apprendre le Christ.   


Il n'est pas jusqu'aux paroles dures de Jésus adressées par exemple aux pharisiens, ou sa colère, lorsqu'il voit que le Temple,  Maison de prière est devenue une maison de trafic,  qui ne soit une expression de sa miséricorde, de sa douleur de voir ses interlocuteurs risquer de se perdre. Si nous acceptons bien volontiers Jésus doux, bienveillant, n'oublions pas sa vigueur à s'opposer au Mal, car cela aussi est Miséricorde. 


Durant ce Carême, par notre contact répété, quotidien, avec l'Évangile, la Parole de Vie, nous nous laisserons transformer, progressivement et  nous recevrons un cœur miséricordieux, attentif à notre prochain, à lui porter secours, un cœur large, catholique. Nous serons imprégnés de la Miséricorde Divine et nous l'annoncerons avec Joie, car la Miséricorde du Seigneur s'adresse à tous les hommes, à tout homme, à tout l'homme. 


2018-bdm-02

L'Évangile, chemin de miséricorde pour se préparer à Pâques


Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.


Le Carême

Le mot « Carême »  vient du latin  quadragesima  qui veut dire « quarantième », parce qu’il commence le quarantième jour avant Pâques. Dans la Bible, le nombre « quarante »  a une valeur symbolique : les quarante ans du séjour des Hébreux au désert, durant l'Exode,  et  les quarante jours de Jésus au désert, au lendemain de son baptême. Jésus prie, jeûne, est tenté par le diable (Mt 4, 2), puis il proclame la Bonne Nouvelle du Royaume.


40 : un nombre qui exprime à la fois le temps de l’épreuve et de la patience, de la sollicitude de Dieu 

Le peuple juif passe quarante ans dans le désert, avant l’entrée dans la Terre promise (Nb 14,1-45).

Jonas laisse quarante jours à Ninive pour se repentir (Jon 3, 4).


40 : un nombre qui exprime aussi le temps de la prière et de l’intercession 

Moïse entra dans la nuée et monta sur la montagne, « quarante jours et quarante nuits » (Ex 24, 18). Sur le mont Sinaï, Dieu lui fait le don de la Loi.

Après l'épisode du veau d'or, Moïse intercède et fait pénitence quarante jours pour que le Seigneur épargne la vie au peuple (Dt 9, 25).

Élie marche quarante jours et quarante nuits jusqu’en Horeb (1 Rois 19, 8), jusqu’au mont Carmel pour entendre la voix de Dieu, dans la brise légère, après avoir été nourri miraculeusement.


Ces quarante jours du Carême nous préparent à accueillir la Joie de la Résurrection du Seigneur, le jour de Pâques, qui se déploie durant huit jours jusqu'au Dimanche de la Miséricorde Divine. Durant ce Carême, qui commencera le Mercredi des Cendres 14 février, nous sommes invités à prier, jeûner, partager, recevoir le sacrement de réconciliation, lire, chaque jour, un passage d'Évangile, par exemple l'évangile du jour. 


L'Évangile, un chemin de Miséricorde

Écouter, lire, chaque jour du Carême, un passage de l'Évangile, c'est recevoir  la Parole de Dieu, Parole de Vie, c'est accueillir le Christ, se nourrir de Lui.  L'Évangile est si riche d'enseignements de miséricorde et il nous forme à la Miséricorde, car « La Miséricorde est le noyau central du message évangélique » (Pape Benoît XVI, Dimanche de la Miséricorde, 30 mars 2008).


Beaucoup d'hommes et de femmes, dans notre monde, ont soif de recevoir la Miséricorde de Dieu, source de vie, de lumière, et de paix, mais bien peu osent annoncer, témoigner de cette Bonne Nouvelle.  Pourtant, cette annonce miséricordieuse fut au cœur du ministère messianique du Christ. « Jésus parcourait toutes les villes et villages, … proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité » (Mt 9, 35). Dans tout l'Évangile, nous voyons Jésus se pencher, avec une immense compassion, sur toutes les souffrances humaines. Ainsi, Jésus dit : « Venez à moi vous tous qui peinez, qui êtes chargés, et moi, je vous reposerai » (Mt 11, 28), puis, il ajoute : « Prenez mon joug sur vous », c'est-à-dire, comme le disent tous les commentaires, le joug de la Torah, le joug de la loi d'Amour de Dieu et du prochain, qui n'est pas un joug rugueux et pesant, mais un joug bienfaisant et reposant, parce que nous le portons conjointement avec Jésus. Mais pour cela, Jésus nous demande : « Apprenez de moi (ou d'auprès de moi) que je suis doux et humble de cœur ». Cette humilité, cette douceur sont les conditions de la Miséricorde et de la joie, de la paix qu'elle apporte. Apprendre le Christ, c'est apprendre la miséricorde et apprendre la Miséricorde, c'est apprendre le Christ.   


Il n'est pas jusqu'aux paroles dures de Jésus adressées par exemple aux pharisiens, ou sa colère, lorsqu'il voit que le Temple,  Maison de prière est devenue une maison de trafic,  qui ne soit une expression de sa miséricorde, de sa douleur de voir ses interlocuteurs risquer de se perdre. Si nous acceptons bien volontiers Jésus doux, bienveillant, n'oublions pas sa vigueur à s'opposer au Mal, car cela aussi est Miséricorde. 


Durant ce Carême, par notre contact répété, quotidien, avec l'Évangile, la Parole de Vie, nous nous laisserons transformer, progressivement et  nous recevrons un cœur miséricordieux, attentif à notre prochain, à lui porter secours, un cœur large, catholique. Nous serons imprégnés de la Miséricorde Divine et nous l'annoncerons avec Joie, car la Miséricorde du Seigneur s'adresse à tous les hommes, à tout homme, à tout l'homme. 


 
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